Quantcast
Channel: ASBAF - Le blog ciné le plus pourri de l'internet
Viewing all 176 articles
Browse latest View live

THE IMMIGRANT : COTILLARD TEPU

$
0
0
Une immigrée de l'Europe de l'Est débarque aux States pour prostituer sa polack pussy et ainsi sortir sa soeurette de quarantaine avec l'argent durement gagné à la sueur de son boule. Pardon mais vu le scénar je pensais qu'à la réal c'était Sasha et non James Gray.
Bon Gray mal gré
S'il y a cinquante nuances de Grey, James, lui, n'en a qu'une : le jaune pisse. Putain, le ton sépia avec les sous-titres jaunes, j'ai l'impression que le film en est à sa dixième rediff sur Arte. Thema "Blowbang du siècle dernier" c’est ça qu’on veut.
James Gray dit s'être inspiré des tragédies d'opéra, Pucini, Verdi, Vitaa feat. Maître Gims, tout ça, permets-moi d'en douter. Une immigrée de l'Est recueillie par un mac qui en fait son tapin vedette, scuz mais je vois ça chaque semaine sur Brazzers. Kleio Valentien toi même tu sais.
Le noeud de l'intrigue, c'est le threesome sentimental qui tiraille Cotillard : le gentil magicien (Jérémie Renier) (loool) lui broute le cœur pendant que le fdp de mac (Joaquim Phoenix Lisztomania) encule à sec sa vanité de tapineuse sans-papier. L’amour ou le sexe tarifé ? Le bonheur ou les MST ?
La molle Piaf
Jouer une travailleuse du sexe sans dévoiler un boobs, putain le vol ! C’est con, à 1500€ la pénalisation des clients des teup’, ça en aurait fait du public !
Marion a beau être avare en close-up, je lui reconnais un putain de jeu d’actrice : très belle palette d’émotions et bel accent polak. À défaut de poursuivre dans le cinoche, maîtriser la langue de JPII ajoute une corde à son arc, une reconversion dans la plomberie est toute tracée.
James Gray < Bruno Mégret
Pour une fois, James Gray a fait le taf, presque trop : à tant soigner le classicisme de son film, le mec œuvre moins pour le turfu que pour installer sa filmo dans le sillage des Coppola et consorts. Son côté rétrograde plombe un film pourtant bien lancé, noble et appliqué. Dans les 70’s, tu aurais tout foncedé. Aujourd’hui, t’es juste un suiveur.
*  *  *
NOTE : 3 / 5
Je donne une note de 3 macs des années 20, sûrement mes ancêtres sur 5 à The immigrant.
*  *  *
La dédicace à Toma Tiéry qui apparemment combat son analphabétisme en nous réclamant des trikites sur not’ page fb. Thomas Thierry*, putain d’illettré, ch’timi à mulet, sodomiseur d’enfants déscolarisés ! Toi aussi tu sais pas écrire ton prénom et aimerais qu’on trikite un film plébiscité par Télérama, ça se passe sur le social network, fb, twitter ou ici.

L'ANUS À LA FOURRURE

$
0
0
Un metteur en scène caste des actrices pour sa prochaine pièce de théâtre subventionné. La dernière postulante débarque, mini-jupe en cuir, p’tit string, collier de iench, persuadée d’être au casting de L’ile des vérités.
« Ici a lieu l’audition de la pièce La Vénus à la fourrure adaptée de l’œuvre de sieur Leopold von Sacher-Masoch, mademoiselle » s’insurge le metteur en scène sur le ton pédant des intellectuels de gauche. « OK TG BOLOSS MOI JVIENS POUR LE CASTING DE NRJ12 DONC LAISSE BETON LEOPOULP VON SACHET-MOCHE Y TROUVERA JAMAIS MON SECRET WALLAY !!! » lui répond la cougar.
Sans le savoir, le metteur en scène a pris un ticket pour Cassos Land. Il refuse d’abord de l’auditionner. « Si vous n’êtes pas abonnée à Télérama, je ne puis vous faire passer l’audition » tente-t-il. « OH LE FDP Y CAUZ EN PASSE SIMPLE PTDR§§ » rétorque-t-elle. « Vous… vous… vous connaissez le passé simple ? » semble ébahi le metteur en scène. « TKT MÊME LE PASSE DUR BABTOU »
« Mais vous… vous connaissez votre rôle ? » s’inquiète le metteur en scène. « OUAIS VITE DEF LA MEUF WALLAY CÉ VANDA, COMME MOI RPZ, CÉ UNE ARISTOTECRATE AUTRICHIENNE TAVU ELLE SEDUIT LEOPOULP EN MODE SADO-MASO VASY LA COQUINE CÉ L’INCARNATION DE GILLETTE VENUS NAKED SKIN J’KIFF LA DOUCEUR DE MES JAMBES » fanfaronne-t-elle, moins bête qu’elle n’y paraît. « Ça alors… vous m’impressionnez… vous connaissez tout du rôle ! » lance, subjugué, le metteur en scène. La miss cache bien son jeu, elle aurait fait un carnage dans la maison des Secrets. « Je… je vais vous auditionner ! » continue-t-il. « SRX LOL §? DLA BOULETTE CÉ KI MON PARTENAIRE MINCEUR DE SCENE DE MENAGE CÉ JORDAN DES CH’TIS !? » s’enthousiaste la prolo. « Non… non… ça sera moi » balbutie le metteur en scène, intimidé, séduit mais surtout incarné par Mathieu Almaric, de plus en plus mauvais acteur.
« ALORS ÇA COM’ TU KIFF LA FOURURE, GROSS MERDE §? » récite la candidate. « Oui… oui, ma tante m’eut fouetté les fesses devant les gouvernantes à l’âge de 14 ans… » « HAHAHA MISSOU ! » « Poursuivons… donc j’eus pris plaisir à être ainsi maltraité par cette dame toute habillée de fourrure… » « AH OKI » « Tout cela me gêne, arrêtons cette audition ! » s’énerve le metteur en scène, gêné. « AZY TAFIOLE JOUE TA SCENE PRENDS TES COUILLES §§ » Le jeu de séduction commence, la Belle semble avoir trouvé son Prince.
On se croirait à la Comédie Française. « MWA PERSO LA SCENE DU DEBUT J’LA JOUERAI GENRE À WALPÉ, MATE MES Z’BOOBS PUCEAU » « Vraiment ? » « BAH OUÉ MONGOL, POUR LE BUZZ ÇA COM’ JE PASSE CHEZ MORANDINI IZI » « Prodigieuse idée, Vanda, cela va révolutionner le théâtre public ! »
Le metteur en scène n’en peut plus de bander. Alors qu’il s’apprête à timidement pécho Vanda, cette dernière l’attache à la scène dans la plus pure tradition du sado-masoschisme. « Je vois où vous voulez en venir, Vanda, vous creusez le passif psychologique de Léopold ! » Une fois bien attaché, elle rétorque « QUEDALLE JE T’ATTACHE CAR JE CAUTIONNE PAS LES PIECES DE SEXISTE PHALLOCRATE ENCULAYYY BOUM TWIST DE GUEDIN §§ » « Mais… mais… vous m’avez piégé ! » pleurniche le metteur en scène. « EH OUE SECRET DE OUF TA RIEN VU VENIR, REP A SA BENJAMIN CASTALDI/§§§ »
Je ne déteste rien de plus que l’incapacité du ciné, français ou non (mais la tendance est particulièrement hexagonale), à surpasser un propos/concept de départ un tant soit peu intelligent.
Putain Polanski, t’as pas sodomisé des adolescentes de 13 ans pendant l’apogée de ta carrière pour finir par te faire baiz la gueule par une Femen.
*  *  *
NOTE : 1 / 5
*  *  *
La dédicace à cette crevure de Hèdi Zeraï qui m’a tendu ce putain de guet-apens sur not’ page fb. Je cite : « Il y a du porn, du SM et Emmanuelle Seigneur à oilpé. » Vu comment le mec survend les choses, méfiez-vous les meufs quand Hèdi vous promet 19 cms dans le calbut’. Toi aussi t’as 13 malheureux cms qui sont loin d’atteindre tes genoux, refoule-moi ta rage ici, sur facebook ou sur twitter.

LE HOBBIT DE CHEVAL

$
0
0
Je ne connais qu’une Terre du Milieu : celle entre le vagin et l’trou d’balle. Chacun sa contrée, toi c’est L’Eriador, moi c’est le Mont de Vénus. Après tout, y’a pas de honte à se repérer plus facilement dans Hobbitbourg que dans un utérus… Je comprends mieux pourquoi tu t’enfiles des trilogies de films de 3H, à ton niveau d’inactivité sexuelle, ça occupe… Merci Peter Jackson.
*  *  *
NOTE : 0 / 5
Je donne une note de 0 pucelage éternel sur 5 à The hobbit : la désolation de Smaug, une note basée sur un passage du Retour du roi que j’ai vu en screener durant l’hiver 2004.
*  *  *

TOP 2013 MA GUEULE

$
0
0
Yo les enc', v'là le meilleur de 2013 selon les macs du bon goût, les princes du beau, les esthètes du cul d'ta reum :

#1 PRISONERS -> review
#2 MUD-> review
#3 GRAVITY-> review
#4 NO PAIN NO GAIN-> review

Et le PRIX ASBAF 2013, qui récompense chaque année un film très con dans l'esprit du webzine :

          décerné en 2013 à :  
DANS LA TÊTE DE 
CHARLES SWAN III
-> review
Et l'top 2013 par taulier :
(tu peux qué-cli sur les titres pour accéder aux reviews)

L.M.
Akwell
Vincent
#1Matt Pokora : concert à BercyMudBlancanieves
#2MudAlabama MonroePrisoners
#3La Vie d'AdèleGravitySamsara
#4GravityPrisonersLe Loup de Wall Street
#5Prince of TexasMetro ManilaLes Misérables
#6PrisonersLe PasséSpringbreakers
#7No Pain no GainThe Place beyond the PinesOblivion
#8LiberaceEffets SecondairesLa Fille du 14 Juillet
#9Oggy et les CafardsDon JonBlue Jasmine
#10Zero Dark ThirtyNo Pain no GainPromised Land


Les grosses merdes de 2013 par taulier :
(pareil, tu peux cliquer)

L.M.
Akwell
Vincent
#1The MasterRiddick 2La Vie d'Adèle
#2Vive la FranceWhite House DownCloud Atlas
#3
The Bling RingGuillaume et les Garçons, à table !
#4
Au Bout du ConteLes Amants Passagers
#5
Les GaminsDie Hard 5
#6
Gangster SquadJimmy P
#7
TurfAfter Earth
#8
Flight20 ans d'écart
#9
Boule et BillEvil Dead
#10
L'Ecume des JoursDjango Unchained

Voilà, si t'es pas content ferme ta gueule. Bise.

MANDELA : RIP MORGAN FREEMAN

$
0
0
Le monde entier a pleuré la disparition de Nelson Mandela. Pas moi. La seule fois où j’ai pleuré la mort d’un noir, c’était à la fin du docu Bonobo
Nelson est devenu une idole pour son rôle majeur dans l’Apartheid. Perso, je l’ai trouvé bien meilleur en second rôle dans Bruce tout Puissant. RIP Morgan Freeman, on t’oublie pas !
Le mec s’est révolté contre les Blancs de son pays et est devenu un héros mondial ? J’vois pas le mérite, ses adversaires c’était des colons flamands…
Durant ses 27 ans de zonz, les matons n’ont pas été tendre avec Nelson. Il m’est avis que la première fois qu’il a réuni le peuple Blanc et le peuple Noir c’était dans son fondement.
Une fois au pouvoir, Mandela a sévèrement déconné : sur le continent de la sapologie, le mec a osé gouverner en chemises Desigual… No style. Surimpression de motifs Thembu sur mouchetés de couleurs primaires, au G20 les mecs croyaient qu’il revenait d’un paintball.
Pauvres Blancs d’Afrique du sud… Déjà que j’ai honte d’être gouverné par François Hollande, je n’ose imaginer l’humiliation des afrikaners d’avoir été gouverné par le sosie de Youssou N’Dour…
Idris Elba (Luther) ne peut rien sauver, pas même son honneur, dans cette fiche Wikipédia illustrée, nécrologie cinématographique qui aura au moins eu le mérite de sortir pile au bon moment.
*  *  *
NOTE : 1 / 5
Je donne une note de 1 chemise Desigual en soldes sur 5 à Mandela : long walk to freedom.

DON JON ET DRAGONS

$
0
0
C'est l'histoire d'un porn-addict qui se maque avec son idéal féminin, Scarlett Johansson, 56kg dont 15 de silicone dans les nibs, un cul aussi confort qu'un canapé Roche-Bobois ; le problème c'est qu'il peut pas s'y foutre dedans. Alors Don Jon entame une liaison extraconjugale avec son historique pornhub.
DON JON : POV MEC
Le mec a une véritable passion pour le porn, une deepthroat lui coupe le souffle, un analfuck le laisse sur le cul. À Fashion or Porn?, Don Jon tape le 40 sur 40 izi. Clique et enjoy enculé, celui qui me fait ne serait-ce que 20 sur 40, je lui offre son score en kilos de goodies ASBAF !
Bon, par contre, Don Jon est une vraie tanche : son eldorado s’appelle pornhub, le site X de baltringue par excellence. Le mec ne connait rien d'autre. Xhamster ? Un rongeur à un seul chromosome ? Bangbros ? Un produit ménager genre Cillit bangbros nan ?
DON JON DOUGH
Le jour, Don Jon traîne sa dégaine de cas social chez domyos et le soir écume les boîtes de nuit vêtu de son seul et unique marcel. Incarné par Joseph Gordon-Levitt, Don Jon a zéro swag : on dirait Channing Tatum monté sur le corps de Haley Joel Osment. Putain JGL, quelle idée de vouloir jouer les macs quand on mesure 1m73 62 kilos. Scottie pour lui.
Pour soigner son addiction aux doggystyle et aux autres ebony creampie, Don Jon va combattre le mal par le mal : se taper une rousse ménopausée. Triple combo des catégories MILF, redhead et hairy. Putain de Don Jon, t’es comme l’école en juillet : aucune classe.
Don Jon met 1h20 à entrer en matière pour aussitôt balancer une purée fadasse dans un squirt de fin tout aussi pathétique que ses préliminaires. Cru et creux, on tient le Shame de la génération tumblr. Un film mal branlé.
*  *  *
NOTE : 0 / 5
Je donne une note de 0 soirée chaturbate en tête à tête avec son sopalin sur 5 à Don Jon.

FRUITVALE STATION : GROSSE QUENELLE

$
0
0
Dans la nuit de la St-Sylvestre 2009, un renoi fait le mac dans le métro. Un peu trop au goût de la police qui, d’une balle, lui souhaite la bonne année. Pas la santé… Le film relate les 24H qui précèdent la mort du put’ neg’.
NI DIEU NIGGA
D’la bombe j’me dis, Fruitvale station va dresser le portrait d’un flic héroïque, un homme dont la première résolution de l’année fût de tirer une bastos sur un nègre. C’était sans compter sur le réal Ryan Coogler (dont c’est le premier film), 27 piges, fan de Jacques Audiard, De rouille et d’os dans un coin de sa tête, bien décidé à coller aux bask’ du black 24h avant le shotgun fatidique t'entends.
Le noir en question est un presque ex-dealer de 22 ans, déjà daron, sur le point de rentrer dans le droit chemin : un nigga à la Franklin dans GTA V. D’ailleurs, pendant ses ultimes 24H, le mec remplit ses missions GTA-like : dealer sa dope, chercher sa gosse à l’école, acheter du crabe pour sa dar’… Fruitvale station te fait entrer dans le quotidien du mec et direc’ tu t’attaches à ce 2Pac anonyme, il devient le frère noir que tu n’as jamais eu. Grâce au réal, toi le babtou de service, t’as l’impression de vivre dans le hood à un tel point qu’une odeur de poulet frit envahit tes narines.
2PAC DE BIÈRES
Fonce voir Fruitvale station, première quenelle de l’année. Par contre, comme le .mkv du film est dispo sur l’internet, VOSTFR et tout, mode ciné art & essai dans ton salon keskiyaa, ne te sens pas obligé d’aller au ciné ni de refiler tes thunes à un réal qui, de toute façon, claquera ton fric dans un Hummer, des sneakers Puma et des dents en or.
*  *  *
NOTE : 3 / 5
Je donne une note de 3 menus Tower en spicy sur 5 à Fruitvale station.

LA VIE RÊVÉE DE WALTER & MIMIE MATHY

$
0
0
Ben Stiller est comme Booba : lunatique. Parfois, il déconnecte de la vie pour s'ouvrir des onglets rêveurs : tantôt sauveur de clebs, tantôt apollon alpiniste, tantôt Benjamin Button au stade fœtal... Mais toujours ringard.
WALTER ÉCO
Pour séduire une collègue (pourtant un tromblon, c'est Kristen Wiig), le quelconque employé de bureau qu'il est décide d'afficher en plein écran ses petites fenêtres de rêve : Walter part à l'aventure for real. Direction le Groenland puis l'Islande : après avoir traverser le pays en skate et taper des ollies pour échapper à une éruption, il gravit l’Eyjafjallajökull et tombe sur Sean Penn. « Putain il est pas là Dany Boon !? » « Nan y'a que moi, enculé ! »
Walter Mitty est un homme bon. Partout où il passe, il fait le bien. À un tel point qu'on l'a surnommé Walter Mimie Mathy.
LA VIE RÊVÉE DES JOSÉPHINE ANGE GARDIEN
De nature altruiste, Walter se pointe au Tiers-Monde la bouche en cœur, la main tendue vers le prochain, non pas pour donner mais pour recevoir un peu d’aide parce que bon, à la base son taf c’est de développer des photos... Ainsi, quand Walter débarque chez les locaux avec sa dégaine niaise de guide du routard paumé, les mecs s’écrient « Ah putain nan, pas encore toi Antoine de Maximy ! »
Ben Stiller nous rejoue Candide version flim hollywoodien où à défaut de cultiver son jardin il faut cultiver un anticapitalisme de saison. Depuis Zoolander, son chef d’œuvre, Ben ne cesse de level down… Désormais, le mec nous sert la soupe dans laquelle il pisse. Walter Pity.
*  *  *
NOTE : 2 / 5
Je donne une note de 2 J’irai dormir dans vous sur 5 à La vie rêvée de Walter Mitty.

NYMPHOMANIAC : L'HISTOIRE D'UNE BIATCH

$
0
0
Note de L.M. : C'est la deuxième fois qu'on invite le Mec de L'undergroundà balancer une saloperie ici. Le Mec est dix fois plus connu aujourd'hui, la preuve, il sort un bouquin aux éditions Don Quichotte, ça s'appelle Le Boss de Boulogne, cours l'acheter enculé. A l'époque j'ai dû payer un tapin au Mec pour qu'il accepte de poster ici. Hier, il a fait livrer trois biatchs sucrées chez ASBAF juste parce qu'il commence à être blindé. Littérature = biff = baise. Place au texte.

Après 48 plombes défoncé au buvard et à l’eau écarlate, je ne me souviens plus comment j’ai atterri dans ce ciné du 18ème. Sans doute en passant par les égouts, vu que je kiffe bien me promener dans les souterrains quand je suis fracasse. Comme je ne suis pas du genre à molarder dans la soupe, je me suis dit que j’allais en profiter pour me téma un petit film.
La dernière fois que je me suis pointé au ciné, ça remonte à loin. A Irréversible, le film de boule à l’ancienne. Et là, j’ai choisi de voir Nymphomaniac de Lars Von Truc, parce que je m’intéresse vachement à tout ce qui est en rapport avec la baise. Je dirais même que le bouillavage me passionne. 
Nymphomaniac se décompose en deux parties, la première est donc en ce moment à l’affiche. Dans le premier rôle, la fille de Gainsbar, le pouilleux qui fume des clopes. Cette zouz ne m’a jamais foutu la trique, déjà parce que ses loches ne sont pas siliconées, ensuite parce qu’elle fait coincée du derche, et moi je ne kiffe que les taspés. La fille de Gainsbar, je suis sûr qu’elle n’a pas de piercing au clito. Mais bon, je me suis dit « vas-y », c’est déjà ça si j’arrive à choper une demi-molle. 
Le début du film est un peu relou, on y voit un vieux trainant dans la rue, quand soudain il tombe sur Joe (incarnée par la fille de Gainsbar), éclatée comme une serpillère sur le macadam, la gueule en vrac. Déjà que l’actrice ne fout pas la trique, avec des gnons sur la face c’est encore pire. Le ieuv a tellement tièpe qu’il recueille Joe chez lui, mais on ne va pas se mytho, sans doute aussi dans l’espoir de lui défourailler l’oignon. 
C’est là que le blabla commence et que Joe raconte sa life au vieux qui s’en bat certainement les steaks. N’empêche le ieuv, il fait la technique du mec à l’écoute, du genre « ta vie est fascinante, suce ma bite ! ». Et la racli va parler pendant deux plombes de sa chnèk, de ses deux piges jusqu’à l’âge adulte.
Donc au début, tu vois Joe étant gamine, quand elle découvre sa teucha, puis plus tard quand elle se fait planter l’hymen, puis ensuite dans sa phase de rébellion. Et à chaque étape, le vieux la stoppe dans son récit pour lui poser des questions de merde et philosopher. Moi dans la salle, j’attends les scènes de baise, braquemart en main. Et ben putain, ce n’est pas plus bandant qu’un Marc Dorcel !
Je m’attendais à voir de la triple-péné, de la gorge-profonde qui se termine en flaque de gerbe, de la sodo brutale, du fist, du bukkake, du creampie, du Glory Hole, du ass-to-mouth, du pissing mais que dalle, non seulement les scènes n’ont rien de hardcore, mais en plus elles sont suggérées (ça veut dire planquées, on doit les deviner). Bon, c’est vrai, il y a la scène du train, où Joe pompe le chibre d’un ancien, mais rien à voir avec Brutal gagging N°6. Pas de bouffage de grelots, de titillage de gland avec la langue ou de crachats sur la bite. Joe ne sait pas chnikave, exécute des mouvements chiants et répétitifs et c’est bien dommage, autant pour le vioque que pour moi qui suis venu quand même dans l’espoir de me taper une queue.
A la fin de cette scène, Joe recrache le sperme du keum, pas pour le partager avec sa pote en mode swapping, nan, pour rien. Et pourtant, toute la salle réagit, se marre ou sort des petits cris de dégouts. Il en faut peu pour les spectateurs, heureusement qu’ils n’ont pas rodave ma collection de snuff movies, surtout celui dans lequel mon pote Samy retire l’œil de l’orbite de sa victime pour y carrer son gourdin dedans (j’appelle ça une branlette opticienne)…
N’empêche, c’est une bonne technique pour voir qui dans la salle prend la giclure dans la bouche ou pas. La zouz à ma droite, sourit en voyant la fille Gainsbar recracher le foutre. Obligé, cette meuf pépon comme une acharnée ! Je pécho sa main et la fous sur ma queue, elle se lève scandalisée et se taille de la salle. Et nan, en fait c’est une coincée !
D’ailleurs, quand je reluque la salle, je vois bien que les spectateurs ont majoritairement la dégaine des pélos de Saint-Germain. Lars Von Turque, je me demande ce qu’il a branlé. Pour donner aux gens la sensation d’être ouvert d’esprit, il raconte une histoire de cul, à laquelle il rajoute de la philo, histoire que ça fasse intello. 
Mais Nymphomaniac au niveau de la subversion, c’est wallou. Un gang-bang serait plus subversif, c’est pour te dire. Et pour paraitre encore plus intello, Lars Von Trique a découpé le film en chapitres dont les titres sont en latin. En latin mon frère, la langue qu’on ne pénave plus depuis les années 70 ! Bah moi, tu veux que je te dise ? Nique sa mère le latin ! Toujours cette sale habitude d’intelloliser la bouillave ! Je te jure, dans la salle, j’avais envie de gueuler « rentrez chez vous, Youporn c’est gratos ! ».
L’histoire reste sur le même schéma jusqu’à la fin du film, entre Gainsbar en quête de bite H24, et le ieuv qui l’interrompt toute les deux minutes pour conceptualiser et jouer le psy. Mais une question perdure : arrivera-t-il à lui péter le fiacre ? 
Enfin bref, tu as pigé où je voulais en venir. Moi et le ciné, ça fait 69. Je rédige une kitrike chez Asbaf, histoire d’aller pêcher d’autres lecteurs pour à long terme palper un max de zeillo. Et déjà que je ne kiffe pas le ciné, je suis obligé d’aller voir un film relou. Un film qui parle de baise, sans jamais en montrer. C’est le blème, Nymphomaniac est considéré comme un film érotique, et qui dit « érotisme » dit « à chier ! ». 
Nan franchement, sans vouloir insister sur ce point, ça manque de squirting et de blowbang. En fait Nymphomaniac, ce n’est pas que je ne kiffe pas. Nan, c’est que c’est de la merde ! Même ma grande-daronne est plus bandante quand elle retire ses chicots pour les foutre dans son verre de kavod. 
A la fin de ce film chelou, pendant le générique, ils présentent des extraits de la deuxième partie de Nymphomaniac. On y voit la fille Gainsbar tailler une pipe. Et ce sera sans doute sous cet angle que je traiterai la critique de Nymphomaniac partie 2, si j’ai la hass de devoir aussi me le coltiner. C’est quand même une révélation, et ça peut intéresser les journaux people : la fille Gainsbar ne sait pas sucer.

LE LOULOU DE WALL STREET

$
0
0
À un tel niveau de mise en scène, d’interprétation, de scénario et de plastique des actrices, Le loup de Wall street n'est plus une claque mais une bifle. BIM ! Un gros claquo de chibre septuagénaire sur mes joues rosées signé Monsieur Scorsese.
YOLO DE WALL STREET
Du biz, du bif et de la pute, pas de doute c’est ASBAF au scénar. Forcément, le film frôle la perfection. Qu’ajouter sinon mes respects ? Scorsese m'enlève les mots de la bouche pour m'y coller son zob. Tu veux une trikite avec des vannes de qualité ? Léo t’en balance à la pelle. Tu veux des références pornolol ? Pas besoin, le film déborde de boobs, de cul et de gras (y’a Jonah Hill au casting).
Grandeur et décadence d’un trader aux dents acérées, Le loup de Wall Street s’est déjà imposé comme le Scarface des écoles de commerce. Passe le pas d’une HEC, là-bas Jordan Belfort est leur Tony Montana. Au Crédit agricole, le premier stagiaire venu s’imagine déjà pécho Margot Robbie. Casse-toi chalouf.
WALLAY STREET
Jordan Belfort ? C’est le trader incarné par Leo DiCaprio (dans son meilleur rôle), le mac ultime de la finance qui serre toutes les meufs du monde. Toutes les meufs sauf une. Eh ouep, de l'autre côté de l'Atlantique, un Prez' l'a joué en mode Belfort et a chopé Julie Gayet. Bravo Hollande, le relou de Wall street.
Au sein de cet étourdissant rail de coke filmique cohabitent des dizaines de scènes cultes, chacune explosant le quota de fuck prononcés au cinoche, dont : 1- la première confrontation de Leo avec le FBI, 10 minutes de dialogues superbement branlés qui s’achèvent dans une éjac scénaristique surpuissante. 2- la Lemons scene où DiCaprio est plus shooté aux amphet' que toute une skins party à la MDMA. Le loup de Tex Avery dans le costard de Gordon Gekko.
Scorsese/DiCaprio, la plus grande collaboration italo-américaine depuis Max Hardcore et Sophia Rossi.
*  *  *
NOTE : 5 / 5
Je donne une note de 5 conduites d’hélico en état d’ivresse sur 5 à Le loup de Wall street.

YVES SUCE LAURENT

$
0
0
Le lobby gay franc-maçonnique récidive : après Les garçons dans Guillaume affable !, débarque sur les écrans le nouveau blockbuster des goinfres du zgeg, j’ai nommé YSL, moins le biopic du couturier que sa rectum love story avec Pierre Bergé.
En effet, à part dessiner trois quatre robes, Yves passe le plus clair de son temps à tâter le bâton de Bergé.
GAY SAINT-LAURENT
Tu l’auras compris, devant ce film d’assaisonneurs de fions, le seul sein que tu verras à l’écran c’est Saint-Laurent.
Outre brosser dans le sens du poil du cul les spéléologues du rectum qui osent peupler les Terres ancestrales de Vercingétorix et Charles Martel, YSL vise à vendre du parfum et taper le marché asiatique, le luxe faisant mouiller les Chinoises, avec cette fiche Wikipédia platement illustrée.
NI OUI NINEY
On prédit un César pour Pierre Niney ? Mon gars, le seul prix que tu mérites pour ton interprétation d’YSL, tu le recevras des mains de Vincent Cerutti. Sosie ! Or not sosie ? pour le p'tit Pierre. Tu fais illusion dix minutes, après on capte vite que Saint-Laurent est joué par un ado de douze ans avec une carrure en pain Harris.
Dans le rôle de Bergé, c’est Gallienne, cet aimant à chibres nervurés, qui tire son épingle du jeu. Sans connotation. Normal pour un film financé par ledit mécène Bergé… Vivement le Bonello.
*  *  *
NOTE : 0 / 5
Je donne une note de 0 VIH sur 5 à YSL.

L’AMOUR EST UN CREAMPIE PARFAIT

$
0
0
Un prof de français a pour habitude de ramener ses étudiantes chez lui, le soir, pour leur dilater la fleur du mal, référence de Baudelaire à l’anal flower, cette pratique du flower popping dont était friand ce gros vicelard de Baubau. Google si t'es un mac.
Bon, on est clairement dans un film de fiction, genre un littéraire arrive à baiser des meufs ptdr.
AMALRIC HUNTER
Donc, le jour l’enseignant élargit les horizons de ses étudiantes et le soir leur élargit l’fondement, c’est donnant-donnant l’Education française dans le secondaire. TMTC les khâgneuses. Jusqu’au soir où l’une d’entre elles disparaît et qu’une enquête fait du prof le premier suspect… Comme une merde n’arrive jamais seule, il s’éprend de Maïwenn, 52 kilos dont 20 grammes de seins.
Véritable aimant à tromblons, le prof est aussi désiré par l’autre plancha à pain du ciné français, Sara Forestier, une tête de mort vissé sur un corps de maternelle. BG, le mec la téj’. Pas à un vice près, l’instituteur est également à deux doigts de l’inceste : un dans la teuch, un dans l’trou d’balle, Karin Viard mode pack de bières. Vu l’bazar, de la Kro. Bière d’ouvriers quoi.
L’AMOUR EST UN ABDELKRIM PARFAIT
L’amour est un creampie parfait se passe l’hiver à la montagne et comme on est dans un film français on est au degré 0° du suspens. Le seul macchabée que tu verras dans ces Alpes meurtrières c’est Schumie. RIP.
Complètement désuet (une réplique « allez zou !» en 2014, qui dit mieux ?), le film délaisse le thriller pour une étude d’intello-cons à la libido criminelle (le crime étant de baiser entre moches). Car sérieusement, Mathieu Amalric en séducteur c’est quoi cet acteur ? Le mec fait tellement tiép’ que les réals l’ont payé en tickets resto.
Sans mobile ni alibi, le cinéma français est décidément un crime parfait.
*  *  *
NOTE : 0 / 5
Je donne une note de 0 branlette espagnole sur Maïwenn sur 5 à L’amour est un crime parfait.

HOMEFRONT : BOOBA VS KAMINI

$
0
0
Jason Statham = Dieu. Si t'es pas d'accord, tu dois être le genre de trav'à penser qu'on fait du bon cinéma avec la tête. Alors que bon, au fond d'ton âme minuscule, tu sais très bien que le seul cinéma valable depuis maintenant plus de 100 piges est made in les couilles du real et les séances de muscu des acteurs ou actrices. Rien à voir avec le talent morray, tout avec les protéines.
Jason Statham = PeeWee Herman
Dans Homefront, Jason le faux dealer débarque en harley davidson, tiffs au vent, dans un bar à putes de biker dont l'arrière-salle se trouve être une cuisine à amphèt', puis défouraille paisiblement les trafficants et finit le boss en explosant sa voiture d'une balle de flingue. Direk' t'as donc Lorenzo Lamas x Walter White x Omar Devone x PeeWee en un seul homme : Jason Statham. Ah ouais, t'as déjà vu une intro de film plus badass hein ? T'as dû te réveiller à la fin. Après ça, Jason change d'identité pour protéger sa fille. Sauf qu'un beau jour, cette petite conne, nourrie moins au Nutella qu'aux barres Whey, marbre la gueule d'un obèse à l'école. Le neveu de James Franco.
James Franco grosse caissière
Première scène où tu vois Franco : le mec arrive dans une planque de camés et tabasse les genoux d'un type avant même d'avoir essuyé ses shoes sur le tapis de l'entrée. Ca sent bon. Problème : le film t'a vendu un gros face à face entre James et Jason, sauf que dans tout le reste du film, Franco va pas une seule fois avoir les yeuks d'affronter l'autre en mode B2o. Le mec va se la jouer Fouiny Babe en envoyant des piques de grosse tante tout le film. Avant de finalement envoyer des tueurs à gage, il trouve rien de mieux à faire que kidnapper le chat de la fille de Statham. Oh James, t'as pété un bleu-ca ? T'as oublié qu'il a joué dans Expandables 1 et 2 ou quoi ?
Une balayette et c'est réglé
Du coup Statham se fâche tout rouge, flingue les badguys, récupère son chat et offre un voyage Boulbi - Los Angeles à James Franco en lui collant un énorme coup de pompe dans le fion. Alors la prochaine fois, foutez minimum Jean Réno ou Yvan le Bolloc'h face à Statham hein, on se fera sûrement moins chier.

12 YEARS A SLAVE : ON FAIT LE BILAN

$
0
0
Après deux mois d’absence, je me remets en selle pour ASBAF, et aujourd’hui je vous parle de la dernière bombe sortie en salles mercredi dernier : twelve years a slave. Avec un titre comme celui là, et connaissant le réal pour son film aux senteurs de cyprine Shame, j'ai fleuré bon le porn movie aux tendances interracial, aux délires femdom, le tout parsemé de gang bang et de deepthroat en veux-tu en voilà. Mais que dalle en fait, il s'agit de l'histoire d'un black bien propre sur lui, cultivé et tout, un peu zikos sur les bords, qui porte le blaze de Solomon et dont on ne sait même pas s’il est juif ou non. Pour bien visualiser, imagine toi Booba avec les sappes de Benjamin Franklin et la verve de Georges Washington, pas vraiment le genre de mec à avoir le swagg à Laurent Voulzy et le flow à K-Maro.

Le remake de Case Départ ?

Sa femme partie dans la belle famille avec les bambins, Solomon profite de son temps libre pour partir en tournée avec deux lascars dans tout le pays. La journée ça chante et ça danse mais le soir ça se pète la ruche sévère. Sauf qu’un soir les deux babtous fragiles le laissent se coller une bastos tout seul, et bim le lendemain matin Solomon se réveille à oilpé, pieds et mains liés, prêt à être vendu en tant qu'esclave. Alors quand tu résumes, faut avouer que le pitch a des allures de scénar bdsm, alors bon la confusion était facile.
Ancien homme libre, il redevient le nègre de service tout juste bon à recevoir des coups de fouets et des ordres. Luttant pour survivre, Solomon abandonne son identité, son passé et devient Platt, l’esclave travaillant la canne à sucre, le coton ou même le bois mais celui-ci n'est pas d'ébène. Passant de propriétaires bienveillants en maîtres de chantiers tyranniques, l'homme endure les conditions physiques et psychologiques d’une douzaine année de détention, un parcours comme une queue de négro: long et pénible . Alors certes le bayou c’est pas Fleury-Mérogis, mais quand même.

Travelling avant et fondu au noir

Composé d'un casting quatre étoiles, le premier rôle revient à Chiwetel Ejiofor, relatif inconnu pour le moment mais qui crève l’écran. Le mec possède un nom à coucher dehors, on peut pas vraiment dire que ça soit un rôle de composition. S’ajoutent Paul Dano, Michael Fassbender, Paul Giamatti, Brad Pitt ou bien Benedict Cumberbatch, tous parfaitement à leur place, justes et incroyablement orchestrés par un réalisateur à l'affût du détail et de la perfection. 
Comme tout ce qu'il a entrepris jusqu'à présent, Steve McQueen III remet ça et nous pond un film d'une incroyable beauté, parfois dérangeant et éprouvant, souvent violent, bourré de sentiments, de désirs, de libertés et d'interdits, le tout filmé avec grâce, poésie, dureté et avec tout le manque d'intimité qui le caractérise. Un film beau et cruel qui ne laisse pas indifférent. Mais Nico, dis moi l'homme africain est-il  pour autant entré dans l'histoire ?
Assurément le seul film du mois qui vaille le coup de raquer au guichet de ton ugc de proximité. Pour les plus radins, vous pourrez toujours le voir sur votre plateforme de téléchargement préféré, mais gaffe j'ai entendu dire que le remake tournait déjà pas mal dans l'underground, 12 years: a slave avec Michel Fourniret et Josef Fritzl en guests : à vos risques et périls.
*  *  *
NOTES : 4/5
Je donne une note de 4 séries de coups de fouet sur 5 à Twelve Years A Slave

LES BRAZZERS DE LA COLERE

$
0
0
Christian Bale trime à l’usine pour payer les dettes de jeu de son bro Casey Affleck, ex-militaire brisé par l’Irak, street fighter à ses heures perdues. Un soir, alors qu’il a tisé du pur malt, Christian trace sur une route de campagne, percute une caisse et envoie père, mère et enfant dans le pare-brise. « Putain les jantes de ma Batmobile, enculé ! » s'écrit-il. Sois pas dég Batman, sors le constat !
Pour homicide involontaire, Christian passe par la case prison. Comme Justin Bieber.
GILET PARE BALE
Pendant que Christian fait ses séries de pompe en cellule, sa meuf pompe son nouveau keum Forest Whitaker. Quelques années plus tard, Christian sort de zonz, re-trime à l’usine pour re-payer les dettes du fréro qu’il essaye de mettre dans le droit chemin. Sauf que le reuf s’en bat la race de l’usine, du SMIC et des syndicats, il est en mode thug life, génération Y, Marshall Mathers LP3 keskiyaaa. « J’veux street bolosser des fdp dans l’arène, j’veux du bif, De rouille et d’os rpz, j’veux ken des handicapées t'entends !» Sauf que quand t’as moins la carrure de The Rock que de Sliimy, ça finit rarement en happy end…
J’te dévoile pas plus de l’intrigue, j’te laisse te prendre en pleine face ce cumshot de cinéma vérité balancé par un réal couillu dans la pure lignée des Fighter et The wrestler. En mieux. Les brazzers de la colère, c’est Hollywood qui pointe au Pôle emploi, c’est l’actor studio qui en chie dans son bootcut.
KFC : LE BRAZZER DE LA COLÈRE
Pas besoin de champ de coton ni de coups de fouet sur des moitiés d’singe pour tenir l’american drama de ce début 2k14. Ça a beau être un film sur des prolos de chômeurs et d’ouvriers, ça suinte pas l’assistanat. Un film de mac made in USA.
*  *  *
NOTE : 4 / 5
Je donne une note de 4 places de cinéma au tarif demandeur d’emploi sur 5 à Les brasiers de la colère.

DU CLASH DU BUZZ DU MATCH RETOUR

$
0
0
C’est l’info qui fait le buzz sur les social réseaux, ça like et ça retweet, ça clashe truc de fou sur la toile, Fouiny Stallone remonte sur le ring pour débranler son ennemi juré Booba De Niro. Sous le prétexte d’un clin d’œil à Rocky et Raging bull, putain c’est quoi ce script signé Jean-Marc Morandini !?
SCOOP ! EXLUSIF ! Sylvestre Stallone se prend un toucher rectal dans la meilleure scène du film, toutes les photos de la coloscopie sont à retrouver sur le morandini blog ! #jesuisptdrdevantMatchRetour #comédiedéjantéedeouf #dansedesépaulesaucinéma
À moins d’être une merde bloquée en 1983, coincée dans la fosse sceptique de la pop culture 80’s, Match retour ne fera loler que les cinéphiles 3.0 doté d’un cynisme force 1, livetweetant l’air détaché le numéro grand-guignol des contribuables américains Stallone et De Niro.
*  *  *
NOTE : 1 / 5
Je donne une note de 1 #vatefaireenculerjeanmarc sur 5 à Match retour.

JACKY ET MICHEL AU ROYAUME DES FILLES

$
0
0
Riad Sattouf, sale chat du rabbin, je n’ai qu’une envie : te balancer contre un mur. Devant ton film, j’étais Farid de la Morlette, je trépignais à l’idée de te jeter contre la façade d’un HLM. J’aurais préféré prendre 1 an de zonz plutôt que mater les 1h30 de ton Jacky, assurément l’œuvre d’un gros handicapé. Ça tombe bien, j’ai trois srabs mineurs de la banlieue de Grenoble qui t’invitent cordialement à une promenade au parc de La Poya. Allez boum, à la flotte Riad, mongolien de merde !
Sattouf, faut le tondre.
*  *  *
NOTE : 0 / 5
Je donne une note de 0 lancer de séfarade contre le crépi sur 5 à Jacky au royaume des filles.

GONZO TOTAL : J'AI CHOPÉ LE SIDA POUR VOIR DALLAS BUYERS CLUB

$
0
0
Le problème fondamental de la presse cinéma, dans les magazines et sur les blogs, c'est le même que chez les journalistes sportifs : 98% d'entre eux sont des branques inintéressants et sans couilles (sondage Opinion Way sur une population représentative de 100 cafards) . Pour remédier à cela, le journaliste a deux solutions :
● ouvrir un compte twitter, essayer de commenter l'actualité avec des blagues et des jeux de mots, puis mettre fin à ses jours (méthode classique dite du mongolien).
● devenir intéressant (méthode difficile dite de la rééducation de l'inné)
SIDA POUR TOUS
Personnellement j'trouve que le meilleur moyen de piger l'action et de faire sortir le meilleur de quelque chose, c'est de se mettre en situation. Le gonzo-journalizeum, quoi. En l'occurrence, l'investisseur russe d'ASBAF, Dimitri Enkulov, en clair le mec qui finance les putes à la rédac', m'a demandé d'aller voir Dallas Buyers Club, un truc sur un mec qui aide des sidéens dans les années 80, le pire film de l'année selon lui. "Un vilm à gier avec dout blein de bédés gui z'engulent et augune szène de baise hédéro", m'a fait ce fils. Moi je suis pas spécialement homophobe, je suis même plutôt pour que les pédés et les gouines puissent autant divorcer et se mettre sur la gueule à la maison que les types de la manif pour tous, donc j'ai dit : "okay". Mais si c'est pour sortir un article aussi chiant qu'un direct de ski de fond, c'était pas la peine. Donc j'ai eu une idée, histoire de vraiment vivre le film, de déborder d'empathie à l'égard de ce bon vieux McConaughey, donc sur les conseils de Béatrice Bourges, je suis allé faire un tour dans un bar à goudous, commandé leur cocktail le plus pédé possible et hop : j'ai chopé le sida. 
T'AVAIS QU'A METT' UNE POTECA
Le doc' au centre de dépistage a mis ses lunettes et a maté mon dossier, l'air passablement bourré. "Ah putain ouaip alors vous avez un sida là, c'est clair. Ah, quoique. Nan vous en avez deux en fait". Le mec a sucé sa bière et m'a raccompagné. "Vous pouvez prendre un bonbon là hein si vous voulez, voilà. SUIVANT". Parfait ! J'ai appelé mes parents pour leur annoncer la bonne nouvelle puis j'ai tracé au ciné. Première scène : McConaughey baise une meuf. Putain, moi je croyais qu'il était pèd' dans le film, heureusement que j'aie pas choisi de choper le sida en payant mon boule lors d'une soirée à la mairie de Paris hein. Pas grave, on continue. Lui, homophobe comme tout bon texan, s'étonne d'avoir chopé une maladie d'tante. Je comprends pas comment il a pas pu s'en douter avant hein, le mec pèse 12 kilos tout mouillé dans le film : tu le réduis en poudre, t'as pas de quoi te faire une soupe.
EL SIDA NO ES UN PROBLEMO
L'industrie du médoc, pas très classe, lui refuse un traitement sympa, si bien que le mec est obligé de faire 800 bornes pour aller se soigner au Mexique. C'est  d'ailleurs là que j'ai ressenti le plus d'empathie. Y parait que t'as statistiquement moins de chance de mourir en t'enfonçant une poutrelle de bâtiment dans le fion qu'en allant chez le médecin au Mexique. En gros je t'explique, pour un mal de tête, on te fout un masque à oxygène sur le tarin et tu te réveilles le lendemain avec un burrito au poulet à la place de la prostate, laquelle est déjà tranquillement recousue dans le fondement du boss des Zetas. Pour que McConaughey en arrive là, c'est vraiment que le sida ça doit pas déconner. Vu qu'il finit par choper pas mal de médocs aux Xicains, Matthew fonde un club à Dallas pour les bicrave aux travelos du coin et fait son biz. Au fur et à mesure des batailles avec le gouvernement quant à ses pilules, le mec va se mettre à défendre les homos avant de penser à ses billets. C'est beau la maladie.
Moi ça m'a quand même fait peur toutes ces histoires de sida, heureusement qu'on a trouvé le vaccin putain, d'ailleurs maintenant que mon article est terminé, j'ai plus qu'à filer chez le pharmacien pour le pécho. Ouf ! Bise bande de tarbas.

THE SELFISH GIANT ET UNE GRANDE FRITE

$
0
0
Avant d’écrire cet article, j’avais plein de trucs à vous raconter sur mes dernières aventures cinématographiques, j’hésitais à vous dire du bien sur Philomena ou sur American Hustle, et vous dire du mal avec quelques nuances sur Robocop ou The Ryan Initiative. Finalement, j’ai opté pour un film bien trop méconnu à son grand dam, tout juste distribué dans une cinquantaine de salles pour son lancement au 18 décembre dernier, et toujours à l’affiche dans quelques irréductibles cinémas de quartiers parisiens qui luttent encore et toujours contre l’envahisseur. 
Très librement inspiré du conte éponyme d'Oscar Wilde, le film raconte l'amitié de deux gamins du Yorkshire. Importée direct from london, cette petite perle de pudding s’appelle The Selfish Giant. Le décor prend place dans les quartiers défavorisés de Bradford, la lointaine campagne de Manchester. Pour bien visualiser le truc, imagine-toi un mix entre la Beauce profonde et Dunkerque, peuplé d’immigrés, de junkies, de skinhead, et de familles qui seraient prêts à revendre un de leurs gosses pour pouvoir se tirer d'ici.
Treize piges, queue de rat, carrure de crevette et les oreilles du prince Charles, Arbor est un gamin à la scolarité perturbée, suivi médicalement pour des crises de nerfs, et qui possède une vilaine tendance à se fourrer dans les mauvaises combines. Enragé contre le monde entier et proprement déterminé, c'est le genre de gosse bien parti dans la vie : il terminera clodo ou critique ciné. De l'autre, Swiffty, un petit gras avec une gueule sympathique, pas méchant mais facilement influençable, et qui a un léger penchant pour les canassons. Avec une famille aux penchants violents et alcooliques, sa vie d'adulte semble déjà merdique : il terminera soudeur ou journaliste sportif. Quand les deux mômes se font virer de l'école, ils décident de se mettre au service du ferrailleur du coin, un gitan qui organise des petites courses de chevals sur l'autoroute, pépère, et qui rachète tous les précieux métaux que les gamins du quartier pourront lui rapporter. Ainsi les deux compères partent à la chasse aux trésors, des casseroles en laiton aux câbles des voies ferrées, rien ne peut plus les arrêter.
Sur fond de drame social et de misère humaine, il y a quelque chose de pourri au royaume de sa majesté la Queen Elisabeth II scène, la réalisatrice Clio Barnard signe pour sa première fiction, un film qui emprunte ses codes aux contes de notre enfance tout en abordant un sujet aux aspirations adultes. Avec comme toile de fond une centrale électrique et une décharge à ciel ouvert, la caméra parvient à percer les secrets de ces lieux glauques et sordides pour en extirper de la poésie et de la beauté d'une manière insolente. La musique assurant pleinement son job pour nous immerger dans le quotidien anglais des deux lascars, il ne manquait que l'incroyable performance de ses jeunes acteurs pour faire de ce film l'incontournable de ce début d'année. 
Le résultat est géant, et n’est pas sans rappeler This is England, et évidemment Tyronnasaur de Paddy Considine qui voyait déjà ses héros tiraillés par le sens de leurs vies et lutter contre leurs situations sociales. Certains y verront la patte de Ken Loach à travers la vision de la working class, d’autres y verront un film des frères Dardenne avec des nuances de Dickens, dans tous les cas personne n’en ressortira indifférent.

AMERICAN SBEUL

$
0
0
Un couple adultérin d’arnaqueurs du dimanche (Christian Trood’ Bale & Amy Wednesday Adams) s’associent à un looser du FBI (Bradley Mini Cooper) pour coincer un politicien véreux, le Balkany local (Jeremy Yves Renner). Sauf que l’officielle de l’arnacœur (Jennifer Lawrence anyways) va foutre un american sbeul dans la combine, normal la meuf est h-24 rrée-bou, le foie constamment imbibé; à défaut du couloir utérin.
HARD BRAINFUCKÉ
2h15 de flim et deux seuls mouvements de caméra : le travelling avant, le travelling arrière. Putain le réal David O. Russell a pris mon cerveau pour un trou d’balle, ce chien m’a fait un va-et-vient cérébral, je marchais plus droit après la séance.
À part ça, Christian Bale a enquillé les kébabs pour endosser le rôle. Boum 18 kilos de graisse pour le Dark night, ça t’apprendra gros sac à réclamer une double ration à l’Iztanbul. Hé Batman, sur ton salade-tomate-oignon, on sait qui versait la sauce blanche : Robin !
AMERICAN POUFF
J’en reviens pas, American bluff est nommé 10 fois aux Oscars ! Pour moi, la seule nomination que mérite ce film de merde c’est une neknomination. « Hé ho les amis fb, regardez comment je bois de l’alcool comme un mac [une gorgée de malibu coco plus tard] nique sa mère j’suis arraché, allez je nomine Jennifer, Bradley et Christian, prouvez-moi qu’il y a des grosses caisses à Hollywood !»
Piètre scorseserie, American bluff a au moins le mérite d’avoir su rendre Amy Adams particulièrement bonnasse. Comment transformer un coton-tige usagé monté sur un 95C en un épicentre à foutre ? En lui teignant les cheveux. Comment métamorphoser un tromblon auburn en un aimant à burnes ? Des frisettes brunes et le tour est joué. Christina Cordula approved.
*  *  *
NOTE : 1 / 5
Je donne une note de 1 neknomination à l’absinthe suivi d’un coma éthylique sur 5 à American bluff.
Viewing all 176 articles
Browse latest View live