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Channel: ASBAF - Le blog ciné le plus pourri de l'internet
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MA VIE DANS LIBERACE

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Steven Soderbergh , t'as commencé ta carrière par une Palme d'or, tu la finis avec un Emmy awards. C'est comme se dépuceler avec Brianna Banks et finir maqué à Kenza Farah : la pente raide.
Tu mets en scène dans ton ultime film un couple de grosses tanges, les Benoît et "La Josiane" de Las vegas, deux mauvaiiiiises qui se domso au carbone 14. Bordel, c'est moins Carré Viiip que Rondelle friiip ton téléfilm. Matt Damon c'est le diminutif de Mathieu Delormeau en américain ? Viens me chercher.
Matt Damon, je t'ai tellement tarlouzé (ici, ou ) que t'as fini par devenir un véritable engloutisseur de chibres, un fin gourmet de fions. J’ai eu pitié d’être ton fan number one quand j’ai entendu les louanges de Michael Douglas à ton égard : « Il embrasse très bien. » Quid du rimjob ? Fils de chien, vous jouez foutrement bien les gouines, Ma vie avec Liberace a moins eu raison de mon homophobie que de mon bon goût ciné.
J'ai beaucoup aimé le happy end quand le plus pédé des deux meurt du SIDA. Belle justice.
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NOTE : 2 / 5
Je donne une note de 2 baisers de cinéma qui dérapent en annulingus sur 5 à Ma vie avec Liberace (Behind the candelabra)

THIS IZI THE END

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C'est quoi le délire autour de la fin du monde, des extraterrestres et tout ça ? Paul, Voisins du 3ème type, Le dernier bar avant la fin du monde, maintenant This is the end, c’est quoi l’bordel, Hollywood a été délocalisé à Bugarach !?
Putain d’obsessionnels, changez de sujet, vous attendez quoi, que Jean Benguigui vous buzze !? « Le public vous sauve avec une note de 12 ! » Casse-toi Laurent Ruquier.
Disiz the end
Ça fait quatre ans que vous galérez à nous plier en quatre sur l'apocalypse : on décline à chaque fois mais vous relancez inlassablement l’truc, putain vous faîtes des films ou des facebook apps ? C'est quoi la prochaine étape, nous envoyer des invitations Candy crush saga ?
Des quatre films sus-cités, This is the end est le meilleur. Ou le moins à chier. Ça dépend si tu tises le verre à moitié vide ou si t'es à moitié plein. Truc du genre.
This is the handjob
Sur le paperboard, le casting paraît démentiel. Vise un peu : James Franco, Seth Rogen, Jonah Hill, Jay Baruchel, Danny McBride, Craig Robinson, Jason Segel, Michael Cera, “McLovin”, Emma Watson, Channing Tatum... T'as même Rihanna dans le lot mais moi j'appelle plutôt ça un placement de produit. Ou une résa de trottoir pour y placer ton tapin. Tout le monde joue himself, entre potos, c'est Platane croisé à un stoner : pour le cynisme tu repasseras. Ici c’est gentiment acide, comme une gorgée de foutre un lendemain de resto indien.
Noyées dans l'énormité du truc (et une fin toute ken), Rogen a réussi à claquer quelques vannes plus grandes que tout. Cherche-les bien car elles sont planquées telle la petite Fiona au fin fond de la forêt. Plaisir quand même.
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NOTE : 3 / 5
Je donne une note de 3 This.Is.The.End.2013.FRENCH.720p.BluRay.x264-ROUGH sur 5 à C’est la fin (This is the end).

MACHETE JIZZ

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Depuis le retour en force des Grindhouse movies, avec en haut du top palmarès le diptyque Boulevard de la mort / Planète Terreur, le genre a continué à se développer si bien que sont apparus des Hobo with a shotgun, Nude nuns with big guns ou autres Black Dynamite. Et visiblement,  Rodriguez et family sont bien décidés à mettre de côté des projets complexes (comme les suites de Sin City) pour se concentrer sur ceux qui les font bander et marrer. En intro des films cités plus haut, on découvrait une vraie/fausse bande-annonce de Machete, l'anti-héros bounty hunter récurrent aux films de Rodriguez, une bonne blague qui s'est transformée en un véritable spin-off. Aujourd'hui sort son deuxième volet.
Machete Kills en fait, c'est un casting de guedin à la Expendables, des keums tirés des meilleurs films et des meilleurs nanars intergalactiques, tous mis dans un long métrage au scénario déjanté et improbable écrit sous opium, testostérone et viagra. La grosse différence entre les deux, c'est qu'ici le casting est également truffé de pépées toutes mieux gaulées les unes que les autres. Sofia Vergara, Amber "schwing" Heard, Lady Gaga, Michelle Rodriguez, Vanessa Hudgens, Jessica Alba ou Alexa Vega, pas besoin de se précipiter, y en aura pour tout le monde. Avec des paires de boobies contenus dans des parachutes, des petits boules moulés dans du 34 slim, et des bouches à pop's prêtes à te décapsuler le gland même sans les dents, le film devrait énerver quelques féministes fragiles de la dernière heure.
Le film raconte la suite du premier Machete, mais t'as pas besoin de l'avoir vu si tu veux voir la suite. C'est un peu comme un épisode de Dora l'exploratrice : pas besoin de regarder  l'épisode précédent pour comprendre celui du jour. Et puis comme Dora, Machete t'apprends de nouvelles langues tout en t'amusant. En vrai, c'est hyper instructif. Tu trouveras l'occasion de découvrir de nouvelles cultures, de nouvelles mœurs. Tu apprendras également comment rider des missiles, découper des membres, piloter des hélicoptères, t'introduire en scred aux US ou alors comment marchander des armes nucléaires. Ça peut servir, on est jamais à l'abri.
Cette fois, Machete est au service du président ricain et doit déjouer les plans d'un révolutionnaire schizo mexicain qui menace d'abattre sa grosse ogive sur Washington D.T.C. Pour Machete pas question de chiller con carne et d'enfiler des perles toute la journée, il part direct foutre le gros sbeul chez Pablo & Pedro, et la zermiii chez ces tarlouzes de Zetas. Des maisons closes de Tijuana aux pyramides Aztèques, Machete n'a pas peur de voyager et il est bien décidé à attendrir la viande avant de la découper. En gros c’est la vengeance incarnée, sauf que lui il en a dans le falzar, c’est pas le genre à taper sur une piñata pour évacuer sa frustration. Point bonus, il semble vouloir faire plaisir aux dentistes en brisant des mâchoires à échelle industrielle.
Comme dans ses précédents, Rodriguez se lâche à fond. Cette fois encore, pas question d'écrire une histoire de plus de 15 lignes ou des dialogues à la Godard ; plus les situations seront extravagantes et plus les répliques seront bovines, plus le film sera réussi. Le résultat est sans appel, Rodriguez a toujours la patate pour tourner des nanars assumés. Il parsème son film ici et là de répliques et des références visuelles et même matérielles aux univers qu'il chérit. De James Bondà Mission Impossible, en passant par Star Wars ou même Dr.Strangelove, Bobby fait joujou et s'amuse à nous en mettre plein les yeux, éjac'style. La violence qu'il nous présente a ce qu'il faut de grotesque pour ne pas avoir le cul coincé entre deux chaises, et la bande originale apporte un cachet self made franchement pas dégueu. On se gausse, on se bidonne, et on en redemande encore. Vivement Machete kills again … IN SPACE
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NOTE : 3 / 5
Je donne une note de 3 têtes décapitées sur 5 à Machete Kills.

BLUE JASMINE LYNN

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Pour sa cuvée 2013, Woody réalise un sublime portrait de femme : une bourgeoise ruinée de NYC délocalise sa dépression à San Francisco pour y devenir une cas social. C’est Les ch'tis à Hollywood mais à l'envers, narré avec maestria et finesse par un Woody plus subtil que Jordan et Adixia réunis. Blue Jasmine est son meilleur film depuis le précédent, en attendant le suivant. Sa carrière n'est qu'une apothéose.
Rebecca Blue Jasmine
Je vois pas l'intérêt de réaliser un portrait de femme quand on sait que cette dernière est constituée à 99% d'eau et de gaz. Le 1% restant étant la cyprine. Pour les meufs me fréquentant, je rajoute toujours 2% de foutre. Bravo quand même Woody Allen.
La meuf est tellement en dépression putain, tu lui assombris le grain de peau t'obtiens Sophia Aram. BIM !
Woody est un grand maître du cinéma, néanmoins j'ai guetté une grossière erreur dans son film. C'est un détail de puriste hein. ------------------> Quand Jasmine va retrouver son fils au guitar store, la meuf porte une culotte, on voit les marques de son slibard de grand-mère à travers sa robe. Or, lors de la scène suivante, Jasmine rentre chez elle... et porte sous sa robe un string. HÉ OUAIS MA GUEULE, REGARD DE LYNX, ASSIS AU PREMIER RANG KESTUDIIS !!!
Par contre, entre Blue Jasmine et Jasmine Black, j’ai clairement fait mon choix. Les vrais comprendront.
Dans le rôle de Jasmine, Cate Blanchett joue incroyablement juste. Mais aurait-elle été aussi juste dans le rôle de Jasmine Lynn ? de Jasmine Arabia ? de Jasmine Byrne ? et Jasmin St. Claire ? JE SUIS L’ENCYCLOPEDIE MA GUEULE !!!
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NOTE : 4 / 5 
Je donne une note de 4 prénoms d’actrices X pratiquant le gang bang sur 5 à Blue Jasmine.
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TEST ASBAF : QUEL WOODY ALLEN ES-TU ? Découvre ta facette Allen.
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La dédicace à Werner D. qui nous a commandé cette trikite sur not’ page facebook sur présentation de sa carte étudiante. Manque de bol, en 3ème d’insertion spécialité cordonnerie, ils n’éditent de carte. Le mec nous est donc redevable. Toi aussi tu souhaites la trikite d’un film et devenir notre esclave pendant un mois ? Ask us sur facebook, twitter ou ici.

LADY DIANAL

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Diana est moins un biopic et encore moins un film sur la sécurité routière qu'une inattendue bluette. Le savais-tu : avant de taper le mur du Pont de l’Alma, Lady Di s'était fait taper le fond par un chirurgien pakistanais. Mis en boîte par le réal de La chute, heil Oliver Hirschbiegel, le film raconte leur relation, où comment la princesse s'éprit d'un vendeur de rose en blouse blanche.
Le paki l’a bombay
Noami Watts interprète magnifiquement Diana, cette grande femme qui, à force d’œuvrer dans l’humanitaire, a fini par rameuter le Tiers-Monde jusque dans son fondement.
Lady Di était si submergée par son rôle de princesse qu'elle ne voyait plus le bout du tunnel. Son chauffeur non plus. BOUM !
La gaule pour la princesse de Galles
On découvre comment Lady Di a bravé Buckingham pour vivre son anal love story, comment elle a défié les tabloïds pour préserver sa relation, en fait Diana était une p’tite cacaille, un peu plus et on la retrouvait dans la fosse à Urban peace. On apprend d’ailleurs dans le film qu'elle étudiait l'islam... Lady Diam's sisi.
Quand son chauffeur passa la 5ème, Diana fût au point mort. BOUM ! VANNE AU PASSÉ SIMPLE KESKIYAAA !!!
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NOTE : 2 / 5
Je donne une note de 2 Need for speed : Pont de l'Alma sur 5 à Diana.

PRISONERS : A FILM BY MARC DUTROUX

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Dévasté par la disparition de sa fillette, un père de famille (Hugh Jackman) mène une enquête parallèle à celle de l’inspecteur Loki (Jack Gyllenhaal), pourtant réputé pour ses investigations imparables. Comment Loki sait qu’un enfant a été violé ? À la marque du trou.
Outreau ou pas assez
On comprend Hugh, comment faire confiance à un inspecteur qui a un blaze d’Avengers et un look de hipster ? Longue mèche en arrière, rasé sur les côtés, chemise boutonnée jusqu’au col, bagouzes et tatoos fashion, putain c’est un flic ou Macklemore ? Le mec a moins un look à traquer des pédos qu’à écouter Gesaffelstein et Tame Impala. Hugh, tu peux faire une croix sur ta fille, retrouver une gamine kidnappée c’est trop mainstream.
« – Hugh, voyez-vous un indice sur cette photo de scène de crime qui pourrait faire avancer l’enquête ? »
« – J’y vois rien, la qualité est dégueulasse, vous l’avez passée sous Instragam ou quoi !? »
« – Filtre amaro, vintage pas vrai ? ;) »
Moins polar que véritable thriller moral, Prisoners n’est fait que de fausses pistes, errements et doutes. Si elle avait disparue dans Prisoners, la petite Fiona serait à l’heure qu’il est toujours sous terre dans sa forêt du Puy-de-Dôme.
On t’oublie pas Estelle Mouzin
Prisoners c’est Mystic river x The chaser réalisé par un tabernacle surdoué (Denis Villeneuve). Avec Prisoners, il réalise un grandiose zizi-front à l’industrie US, un film dense et passionnant qui, en te baladant de piste en piste, joue moins avec tes nerfs qu’avec tes neurones (chromosomes X et Y requis). Épaulé par le monteur d’Eastwood et le chef op’ des Coen, entouré de comédiens tous excellents, Villeneuve signe un classique instantané, crisse de câlisse de tabernak !
« Un chef d’œuvre» – Michel Fourniret. 
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NOTE : 5 / 5
Je donne une note de 5 p’tits tours dans la camionnette d’Émile Louis sur 5 à Prisoners.

ASBAF VS. METALLICA

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Deux films autour de Metallica sont sortis cette semaine, Through the never et Mission to Lars. Dès fois, la vie est une pute.
Déjà, c’était le bordel dans mon ugc de proximité. T'as des mecs, ils sont venus au cinoche avec leur tante. Woh, tu t'es cru au Hell fest, fils de pute ? « Nan man, j'suis punk à chiens moi. » AAH, SCUZ.
Hell fist
Ouais, pour situer un peu le niveau des métalleux, on est entre le moyenâgeux et le chauffeur routier. Godefroy de Montmiraille avec un Iveco de 45 tonnes. Cérébralement limité mais par principe. Pour te résumer, Metallica c'est la k-pop du propriétaire de tractopelle.
Le pitch de Through the never ? Un sosie de Norman fait des vidéos, régisseur du boys band, doit ramener au groupe un objet ultra-méga-über important (un diplôme de solfège ?) mais tombe en plein Printemps arabe à Vancouver. Pris au piège, Norman appelle à l’aide un chevalier médiéval qui débarque foutre la hass à la horde de supporters du PSG. Tout ça est bien sûr prétexte à un concert filmé de Metallica. En 3D steuplait comme le film de Justin Bieber.
Hé Metallica, dois-je rappeller qui a sorti son concert filmé au ciné cette année ? One Direction, M. Pokora et Christophe Maé. Et au moins dans ces films-là, y'avait des tubes.
Heavy metal rouillé
Faut vraiment être un handicapé pour rêver de rencontrer Lars Ullrich. Ou un doux aficionado du IIIe Reich. Putain, si un jour j'ai une idole prénommée Lars Ullrich, faut pas me demander ce que j'aurais fait pendant la 2ème Guerre Mondiale. « M'sieur Pétain ! M'sieur Pétain ! J'ai trois nez crochus dans ma cave ! Je peux avoir un ticket de rationnement en rab ? » Casse-toi.
Dans Mission to Lars, le fanboy est au delà de l'handicap, il souffre d’un autisme rare – c’est à dire que le mec est tellement tout ken que même les médecins ont la flemme de lui trouver un vaccin. Donc, comme il est particulièrement inutile à la race humaine, l'autiste décide de faire chier le max de personnes sur Terre pour l'accompagner backstage dans la loge de Lars Ullrich qui n'en aura pas plus à branler que la propre famille du teubé qui n'a plus passé l’entrée de son HP since 1999.
Même le réal s'en branle. Il filme ça en zoom, à l'arrache, de façon dégueulasse, le type a dû penser à quoi bon soigner les plans pour un mec à moitié triso, c’est pas Le huitième jour sa merde.
Deux films à la hauteur du groupe. Privilégie Anvil ou Lemmy si t’es un vrai chevelu houblonné à moitié sidaïque.
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NOTES : 0 / 5 et 0 / 5
Je donne des notes de 0 pogo entre clochards mélomanes sur 5 à Metallica : through the never et à Mission to Lars.

LEONARDA DANS THE MORTAL INSTRUMENTS

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Programmé comme le nouveau Twilight, The mortal instruments n'a pour l'instant attiré en salles que les adolescentes les plus acnéiques de France. Egalement recensé dans la salle, un trikiteur de génie, le chibre affûté, prêt à composter le passage de l'enfance à l'âge adulte, un plaidoyer contre la pédophilie infantile dans un coin de la tête au cas où un juge se mêlerait de l'affaire.
Pas de suspens : The mortal instruments est le parent pauvre de Twilight. À ce point pauvre, il est le parent roumain du teen movie à tendance dark love story pour gothoputes. L'héroïne a un mono-sourcil des Balkans, on dirait moins Kirsten Stewart que la paria de l’espèce Schengen j’ai nommé Leonarda.
L'héroïne a un don : elle est la seule à voir évoluer les démons et les Chasseurs d'Ombres dans notre monde. Dans le même délire, Leonarda, elle, a vu 15 officiers de la BAC lui tomber dessus.
J’te l’donne en mille : l'héroïne tombe amoureuse d'un blond ténébreux, un espèce d'androgyne métrosexuel en dépression, son Edward Cullen à elle, probablement son cousin monténégrin sidaïque dont la roulotte jouxte la sienne, patique pou’ venir te mett’ zizi bouche pendant nuit gitane.
L’hollywoodienne Leonarda part à la recherche de sa dar’ pendant tout le film. Cherche plus fillette, les Chasseurs d’Ombres français l'ont renvoyée direc’ au Kosovo.
Habile, la petite Leonarda s'associe aux Chasseurs pour retrouver avant ses ennemis vampires un mystérieux graal dit "La coupe". Ma fille, ton seul graal serait un passeport français.
Si The mortal instruments fait un bide au cinoche, c’est parce que les lycéennes préfèrent manifester pour une Rom que se manifester devant une heroic rom com.
Manifester pour une gitane… Putain, trouvez-vous de vrais combats, bande de directioners. Y’a pas un CPE ou une loi Pécresse qui traînent ? Sérieusement, ça va changer quoi à votre avenir qu'une ado kosovare revienne en France taper le 6 de moyenne dans son lycée technique de banlieue ?
À la fin du film, sur cet édifiant constat « Je ne suis pas une Terrestre», l’émo-Leonarda décide ne plus faire la manche pendant le cours de maths, traçant la route à moto avec son keum albanais. Manuel Valls like this.
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NOTE : 0 / 5
Je donne une note de 0 mendicité aux feux rouges sur 5 à The mortal instruments : la cité des ténèbres.

JEUNET PAS AIMÉ T.S. SPIVET

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Dans la vie, il y a les moyens de contraception dits "normaux" comme par exemple le préservatif, la pilule ou le sexe anal. Et puis il y a les moyens de contraception dits "sociaux" comme par exemple porter du Desigual ou être fan des films de Jean-Pierre Jeunet.
Roux de charrette
Voici la story de T.S. Spivet : T.S. est un tchô rouquin de 10 ans qui a inventé une roue à mouvement perpétuel, c'est à dire un truc proprement inutile à toi ou à moi, et qui va traverser les States direction Washington pour présenter son invention de merde et recevoir via un Prix Nobel les consécrations du biz scientifique alors qu’une T.I. 82 ça lui aurait fait tout autant plaiz.
Le gosse a dix piges et comme tous les surdoués tu sens direc’ que sa puberté n’interviendra pas avant l’obtention de ses diplômes. Bref, pas prêt d’niquer le petit génie. Déjà qu’il est roux.
Invente-toi une couleur de cheveux, petit puceau. Tu feras le mac à Washington DC quand t'auras inventé l'iPhone 6 ou que tu sauras m’expliquer pourquoi la pisse de lendemain de soirée sent les Smacks.
Christian Jean-Pierre Jeunet
JPJ, il est gentil, c’est dans ses gênes, il est né boloss. Pas à la mode, le type. Limite niais. JP, tu sors ton film en 3D, tu jures que c’est pas pour la thune. Tu tournes un film cainri, t’as dégoté le Yann Tiersen du Montana. Tu regardes Pirates 2 : Stagnetti’s revenge, tu apprécies la qualité des décors. Tu mates 2 girls 1 cup, t'es persuadé que la meuf a des complications digestives.
T.S. Spivet est si suranné que j’ai failli vomir mon petit déj, Jeunet.
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NOTE : 1 / 5
Je donne une note de 1 coup de soleil dès 18°C sur 5 à L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet.
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La dédicace à Werner D. qui, sans raison aucune sinon d'être une véritable raclure flamande, m’a supplié cette trikite sur not’ page facebook. S’il m’a fait perdre deux heures de ma vie, il a malheureusement fait perdre ces deux mêmes heures à sa maman. Toi aussi, tu préfères me confiner au ciné plutôt que me laisser taper le colon de ta daronne, réclame sur fb, twitter ou ici.

9 MOIS FERME : UN FILM MISOGYNE

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Depuis qu'Albert Dupontel a menacé un journaliste de France 3 de pisser sur lui et sa femme, le mec reçoit que des bonnes critiques pour ses putains de films : ah bah connard de journaliste, toi qui veux t'faire arroser à toutes les soirées du network, Albert prend ton trip au pied de la lettre et en pleine interview si t'as envie hein. Là, le mec envoie 9 mois ferme, un truc avec une pute-juge engrossée par un taulard : toute la presse spécialisée t'envoie direct filer tes pièces à ce bon Albert.
Alors en ce moment, en face de 9 mois ferme, t'as la superproduction d'Alfonso Cojonès, Gravité, puis le film de taimpes aux scènes de uc' plus longues que tout, La Vie d'Adèle. Donc : un film d'action avec des explosions dans l'espace et Léa Seydoux qui fait les ciseaux pendant 2h50... euh pourquoi on irait voir ton film de merde avec Sandrine Kiberlain en soutane, Albert ? Heureusement que j'ai volé une carte illimitée à mon ciné d'art et d'essai de prolo hein.
Dup' campe un taulard, mais surtout le même personnage que celui de tous ses précédents films : le mec un peu con mais au coeur gros comme ma teub. Au moins, on se sent à la maison. Sandrine Kiberlain joue à la juge qui a toujours été droite comme tu sais quoi, c'est à dire pas de promo canapé : elle aura bientôt un nouveau poste de procureur ou je n'sais quoi. Sauf qu'au nouvel an, après la mégateuf au palais de justice, elle se fait troncher par Dup' en pleine rue, complètement torchée. Hey Sandrine, t'as jamais fait les slut-walks ou quoi ? Tu sais pas que "no means no" ? Résultat, elle tombe enceinte et pige un peu après que le père est Dup', ce que lui-même comprend après un effort maximal.
Alors on se marre pas explicitement mais c'est plutôt léger, un peu beauf façon blague de PMU entre deux rapidos quoi. Mais c'est surtout assez touchant, comme Dupontel sait bien le faire. Bien sûr il était obligé de coller sa morale, moins gauchiss (comme l'affirme les critiques ciné de l'extrême) que cryptomisogyne d'enkulé : au lieu de coucher pour réussir comme toutes les femmes, la juge couche pour rater sa vie. Propre. La meuf qui choisit la vie de famille plutôt que son futur professionnel c'était plus crédible dans le scénario pas vrai ? Enculé de moraliste patriarcal ovariectomiste !
Bon je m'arrête àl, Albert on est bon ou tu comptes me pisser sur la tronche ?

L’AVIDE ADÈLE

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Un beau bordel ce film. J’ai lu une interview de Léa Seydoux qui disait que le réal s’était un peu trop pris pour Chris Brown sur le tournage. Arrête de te plaindre Léa, tu t'attendais à quoi en signant pour La vie d'Adèle ? Au biopic d’une chanteuse anglaise en surpoids ? Rolling in the deep, ouais deep dans ton fion j’ai vu.
Gouinesse book
Non mais c’est quoi ces ridicules scènes de cul qui font scandale ? Quitte à récompenser du sexe pas propre, fallait filer la Palme d'or à Jacquie et Michel.
Léa, tu as peu goûté l’annulingus de ta partenaire Adèle Rastapopoulos ? Excuse-la, faut la comprendre, il y a un César du meilleur espoir à la clef. Le plus naze, c’est vos vingt minutes en ciseaux à essayer de vous straponer avec du vent.
Déjà ça c’était trop intense pour toi, Léa ? Putain, file-moi ton 06, je vais te mettre en relation avec un certain monsieur Max Hardcore, tu connais ? Ça va tout de suite te calmer L'avide Adèle : chatte pine 1 et 2.
Tu dénonces les conditions de tournage ? Tu sais Léa, t'es pas la première à te faire violenter par un Abdellatif. Relativise, toi après le tournage, t'étais toujours en possession de ton Iphone.
Touche pas à mon pov
Si tu voulais de la bonne ambiance, fallait être chroniqueuse chez Hanouna. Et quitte à ouvrir ta gueule, t’aurais pu prendre la place d’Enora Malagré. Et elle, la tienne. Au moins, on aurait eu la trique pendant les scènes de uc’.
Bon, venons-en à toi, Abdellatif Kechiche. T’es pas un arabe pour rien : ça fait le mac avec les mineures et les intermittents du spectacle mais dès qu’il faut assumer, ça pleurniche sur rue89. Toucher la CMU ça fait pousser des couilles.
T'as fait le patron sur le tournage il paraît. Tu t'es cru au bled tonton ? Depuis quand un mec même pas naturalisé français dicte sa loi à une célèbre fille de, française jusqu’au dernier poil pubien ? Plus jamais, Sid Ahmed Rezala !
Kechiche-kebab
Suite à la polémique, Abdellatif aurait voulu que son film ne sorte pas en salles. Bah moi non plus. La vie d’Adèle prend le spectateur en otage d’une « vérité » (vraies larmes, vraie morve, vraie cyprine) qui accouche moins d’une authenticité que d’un misérabilisme artistique. Abdel, tu sais ce qui te sépare de la grande famille du cinéma français ? La méditerranée.
À mon sens, la Palme d'or est volée. Peu étonnant pour un réalisateur du nom d'Abdellatif...
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NOTE : 0 / 5
Je donne une note de 0 pussy spread financé par le CNC sur 5 à La vie d’Adèle : chapitre 1 et 2.
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La dédicace à Alexis Philippon et Jean-Christophe Dambo qui nous ont supplié cet article sur not’ page facebook. Je ne crois pas au destin. Deux mecs qui réclament la trikite d’un film de gouines : l’histoire nous dira si l’avant-bras de JC siéra à merveille avec le colon du Philippon mais j’ai la nette impression que l’un d’eux marchera difficilement droit après cet épisode. Toi aussi tu veux qu’on trikite un film et qu’on te maque avec un clébard dans ton genre dans une cace-dédi, no souci, demande sur fb, twitter ou ici-même.

GRAVITYTY ET GROSMINET

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Il était attendu comme le messie ce dernier Alfonso Cuarón. Dans le milieu, ça se léchait déjà la sueur des boules devant le premier trailer six mois avant sa sortie. Remarque ça se comprend, l'espace a cette attirance, cette fascination qui lui est propre, capable de faire rêver petits et grands, et pourtant si mal exploitée sur grand écran.  Maintenant que le film a envahi les écrans, on ne peut s'empêcher de remarquer que les éloges font toutefois preuve de plus de retenue que les premières critiques lâchées à chaud. Les « chef d'oeuvre », « Kubrick aurait adoré » et autres « ça a fait mouiller ma grand-mère» ont fait place à « Ouais, c'est bien foutu mais c'est complètement con » des spectateurs, plus terre-à-terre qu'à leur habitude il faut bien l'avouer. C'est un jour à marquer au fer rouge, pour une fois que je me range du côté des tâcherons dans votre genre, je vais tenter de pas vous décevoir. Maintenant vous m'excusez, mais je dois parler avec Al'.

Allo, Matt Houston ? On a un problème.

Bon Alfonse Brown, faut que je te parle. Y a deux choses qui me chagrinent dans ton film : Ton scénario et ton scénario. Je vais commencer par le premier, parce que c'est vraiment le plus important. Le truc, vois-tu, c’est que ton film repose sur un scénar en mousse, il est à l'image de ton sujet : rempli d'un vide intersidéral. Tu balances une centaine de millions de dollz dans ton flim et visiblement pas un kopeck pour le synopsis. Tout est passé dans les fx puisque c'est ta progéniture et toi qui en êtes les auteurs. Après recherche, il semble que George Clooney y a aussi mis son grain de sel; t'aurais du faire gaffe, c'est sur ses conseils que Schumacher a tourné le Batman le plus douchebag et définitivement le plus gay de toute l'histoire. Mec, je veux bien que tu veuilles nous en mettre plein la vue, mais si tu ne comptes pas travailler le scénar, préviens nous qu'on puisse s'attendre à un nouveau Transformers. Nique-toi.

Never mind Sandra Bullock

Deuxième chose, pourquoi Clooney et Bullock ? Sans rire pour tourner le film, tu aurais tout aussi pu te passer de gros salaires inutiles puisque leurs voix sont plus présentes que leurs véritables jeux de comédiens, même Christian Clavier aurait fait l'affaire. Tu sais quoi, je vais te faire le calcul. En comptant, les cachets des vieux beaux moins deux salaires d'intermittents du spectacle, tu obtiens l'estimation suivante : 30 000 000 - 4644€. Tu aurais donc pu économiser pas loin de 29 995 356$. Ce qui t'aurait largement permis de pouvoir te payer des vrais scénaristes qui t'auraient écrit un bon script. Alors, nique-toi une seconde fois.

La Conquequette spatiale

Et j'ai même envie de dire, nique-toi une troisième et dernière fois parce que jamais deux sans trois. Tu nous fais un péché d'orgueil. Tu réalises un ovni, le genre de film qui me fait frisotter les poils du zboub à chaque mouvement de caméra; un mélange entre du Kubrick, du Welles, du Truffaut, et même du fucking Méliès que tu sabotes aussitôt avec des idées grotesques et un pitch prétexte aux longs plans séquences sur fond contemplatif de l'immensité. Encore que le discours sur l'évolution de l'espèce, la correspondance Terre-Mère (quoique) et l'omniprésence de la Loi de Murphy ne sont pas si désagréables que ça, mais c'est quoi ce vieux pathos et ce sentimentalisme à deux balles que tu nous rajoutes à droite à gauche, on se croirait dans du Christophe Honoré. Manquerait plus que tu les fasses chanter. N'y pense même pas !

3D > 1D

Bref, avec des saloperies pareilles éparpillées un peu partout, on dirait que tu cherches à justifier ton salaire d'écrivain raté, et cherche à en profiter pour nous faire croire que tes personnages sont travaillés en profondeur, et qu'ils ont des background béton. Arrête de nous jouer de la flûte, chez ASBAF on est des flûtistes de première catégorie, et en plus on est de mauvaise foi. Crois-moi, si j'avais eu envie de voir un truc stylé en 3D mais complètement con, j'aurais tout aussi pu me payer un tour à Disney ou au Futuroscope. Je dois quand même avouer que tu nous en mets plein la vue, et que la 3D trouve ici une justification indiscutable. Une fois passé le premier plan séquence d'ouverture long de ses seize minutes, on assiste à un spectaculaire ballet de la caméra. De plans d'ensemble en plans serrés, le spectateur se retrouve lui aussi parmi les débris, flottant en apesanteur, nous offrant une proximité étouffante et une certaine immersion dans ce space survival. Et la musique dans tout ça ? Fort heureusement pas de Calogero, le tout est bercé par une BO savamment orchestrée, piquée de longues pauses et de silences qui prennent ici l'ampleur à la fois assourdissante et étourdissante que seuls les grands réalisateurs ont su exploiter.

Soyouz speak English ?

Visuellement, t'as plus rien à nous prouver. On sait que t'es un bon, on a vu Les Fils de l'Homme. Déjà à l'époque, tu nous a tous fait fermer nos grandes gueules devant la virtuosité de tes plans séquences, mais faut avouer que ton histoire sentait déjà un peu le marron. Il te suffisait simplement d'apprendre de tes erreurs, et tu aurais pu commettre le film parfait. On va espérer que ça sera pour la prochaine fois.
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NOTES : 0 / 5 et 4 / 5
Je donne une note de 0 sortie dans l'espace en utilisant un extincteur pour propulseur sur 5 pour le fond et une note de 4 pluies de débris de satellite sur 5 pour la forme.

DIANA PRINCE OF TEXAS

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En 1988, à une époque où Lou Reed était moins rongé par les vers que par l’héro, deux gaillards du Texas marquent au sol les routes de l’Etat ravagé par les incendies forestiers. Prince of Texas (Prince avalanche en vého) est un film écolo, la place de ciné te coûtera donc 18 euros. Écotaxe ma gueule.
Prince of LU
Deux hommes, deux conceptions de l’écologie. Paul Rudd est un rousseauiste : après le chantier, il plante sa tante en forêt et sniffe l’air pur en méditant sur l’utilité des Travaux Publics. Le week-end approchant, aux alentours du mardi pour tout employé de mairie qui se respecte, Emile Hirsch n’a qu’une hâte : choper une écolo et la biodégrader.
Paul & Emile & Images, avec leurs dégaines de Fleet foxes, semblent sortir d’un clip champêtre d’indie folk sponsorisé par Pitchfork. Ne t'étonne pas de retrouver une soixantaine de hipsters dans la salle, c'est Explosions in the sky qui signent la soundtrack, notée 6.5 sur Pitchfork. Certes ça vaut pas plus de 6.5 mais 6 VIRGULE 5 quoi, putain t’es prof de maths ou critique musical ? Casse toi.
Prince Yahshua of Texas
Après une trilogie de stoner movies réalisés pour la bande de Prix Nobel Rogen-Hill-Franco (dont le lolilol Baby-sitter malgré lui), David Gordon Green est back dans le game du ciné d’auteur. Pour son grand retour dans le drame forestier, il signe une œuvre bucolique, une réflexion arty et boisée sur l’amitié de type popopowsey. Avec Prince of Texas, DGG te met son Ours d’argent du meilleur réal (qu’il a glané à la Berlinale) en plug anal : tu t’y attendais pas et BIM, t’y prends zizir.
Fun fact. Depuis son précédent film, Emile Hirsch a pris dix kilos. Et il en a probablement 10 de moins que dans le prochain. Josh Peck pour lui.
J’ai rarement passé 1h30 aussi agréable en forêt. À part au bois de Boulogne.
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NOTE : 3 / 5
Je donne une note de 3 ou plutôt une note de fdp à la Pitchfork de 1.73² arrondie à la décimale supérieure soit Pi 3.14 sur 5 à Prince of Texas (Prince avalanche).

MICHELE THOR 2 : L'ARNAQUE

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Entre deux fenêtres youjizz, une pop-up m’est apparue :
Clic clic clic pour l'agrandir et rigoleeeeeyyyyy !!!
« Comme vous le savez aujourd’hui il est de plus en plus facile de gagner de l’argent au cinéma. Cette méthode est très très simple, elle s’applique sur les films pour mongoliens, ça a l’air compliqué mais en réalité c’est très très simple, n’importe quel débutant peut sortir son film de mongoliens. En effet, il suffit d’adapter un comic Marvel, diriger des acteurs au rabais sur fond vert et investir 300M$ d’effets spéciaux pour que des ingénieurs roumains diplômés de Harvard en Wallonie convertisse le film en 3D. L’investissement est très très simple ! Envoyez votre argent au studio de Hollywood code postal 92250 Evry sur scène dont voici le RIB : 5240 – 2589 – 6570 – 2689 – 2185. Le film sera une véritable réussite !»
Par contre, Thor, lui, a cliqué là-dessus :
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NOTE : 0 / 5
Je donne une note de 0 fist de juive avec un marteau sur 5 à Thor 2 : le monde des ténèbres.

LE TRANSPERCEHYMEN

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Suite et fin des aventures des cinéastes sud-coréens à Hollywood. Le dernier rempart de Kim Jee-woon et Stoker de Park Chan-wook ne t’ont pas suffi ? Avec son Transperceneige, Boon Jong-ho apporte la preuve par trois que la seule association asiat’ / américaine qui vaille c’est l’assiette de riz nuggets.
Le train de tes injures…
En 2031, en pleine ère polaire, la SNCF maintient tant bien que mal son ultime tgv sur les rails de la survie humaine. Sans retard ni grève des contrôleurs. Putain c’est vraiment le futur !
Turfu ou pas, la SNCF connaît quand même un mouvement social : les pauvres de la 2nde classe, menés par Chris « Bernard Thibaut » Evans, entament une révolte. Eux aussi ils veulent profiter du wagon restaurant ! Compartiment par compartiment, ils avancent jusqu’à la 1ère classe pour capter le wifi gratuit. La CGT, toujours là dans les grands combats.
Le trans perce Nadège
Ce grand combat, les syndicalistes le mènent à la hache dans la seule scène digne d’intérêt du film. Une miteuse resucée de la mythique baston d’Old boy. Le temps pour Clovis Cornillac d’apparaître en guest pour clamser dans la minute suivante. Qu’est-ce qu’il branle là ? J’en sais foutre rien : vu sa mort ridicule, il est venu chercher sa casserole pour Les enfants de la télé.
Avec son Transperceneige, Joon Bong-ho a complètement déraillé.
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NOTE : 1 / 5
Je donne une note de 1 SNCF (Sur Neuf Cinq Fénéants) sur 5 à Snowpiercer, Le transperceneige.

50 MN INSIDE LLEWYN DAVIS

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Le titre Inside Llewyn Davis m’avait aguiché. C’était avant d’apprendre que Llewyn Davis était un mec. Pire, un juif. C’était trop demandé un Inside Nora Davis ? ou Inside Buffy Davis je suis pas difficile.
Cum inside Llewyn Davis
Llewyn Davis est un poète maudit, c’est ainsi que les folkeux justifient leur peu de talent musical : par leur condition sociale. « Ma musique ne marche pas, mais par principe.» Casse-toi Eric Clapton ! Une guitare, une voix geignarde, des paroles en quatrain, putain rendez-moi Taio Cruz !
Llewyn va concentrer tous ses efforts pour percer dans le music biz sauf qu’il va rencontrer sur le chemin du Billboard un obstacle de taille : lui-même. Véritable raté, le folkeux découvre au gré de ses échecs que son chaotique itinéraire fût conditionné dès l’enfance par la perte d’un tout petit bout de peau. La vie ne tient qu’à un prépuce.
Le film a été récompensé du Grand Prix du Jury à Cannes. Spielberg qui remet un prix aux frères Coen, ça t’étonne toi ? Spielby n'a pas décoré les Coen bros, il leur a marchandé la récompense au prix du kilo d’or le plus bas du marché. Putain de joailler. Si Inside Llewyn Davis avait été un film palestinien, le réal n’aurait rien eu de plus de la part de Spielberg qu’une frappe aérienne. Je bande de Gaza.
Deep inside Llewyn Davis
Tu sais comment faire rentrer tout le casting du film dans une twingo ? Joel et Ethan Coen à l’avant, Oscar Issac, Justin Timberlake et F. Murray Abraham à l’arrière, le reste dans le cendrier. Ouais, facile. Comme ta mère.
La nouvelle dope des Coen mérite-t-elle son Grand Prix ? Clairement non. Le savoir-faire est là : application, maîtrise, soin. De véritables tailleurs juifs. Après, si le genre évolue, Inside Llewyn Davis reste l’énième film des Coen à évoquer l’absurdité de la vie et les déboires du genre humain.
Attends leur prochaine livraison : si le fond sera le même, le film ne pourra qu’être meilleur. Fais confiance. J’ai le nez creux. MOI.
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NOTE : 2 / 5
Je donne une note de 2 étoiles jaunes sur 5 à Inside Llewyn Davis.

CARTEL FEAT. BOOBA

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Cartel, la nouvelle dope de Ridley Scott, est signé de la plume du Prix Pullitzer Cormac McCarthy. Vraiment ? J’ai analysé l’truc, c’est paraphé Booba sur chaque page. Démonstration, argumentaire, c’est ti-par les écoliers, Vinz bulldozer de gros Saint-Cyr, Vinz boule-doseur dans le khâgne game. Extrait de Khâgne City Bang, mon nouvel skeud de rap conscient KESKIYAAA.
Cartel est pris qui croyait prendre
Michael Fassbender, avocat le jour, chaud lapin la nuit, est en iench sur sa go, la miss Penelopé.  
Elle a cul d'jument, j'la veux
J'vais lui mettre doucement, au calme
Bang bang dans sa schneck'zer, étincelles dans sa rondelle
Par avidité, Michael cherche à s’insérer dans le biz de drogue comme dans la chatte à sa tchoin. Il franchit le mauvais côté du Rio Grande en s’associant au plus mauvais srab qui soit, Javier Bardem, un truand chéper, manipulé par Cameron Diaz qui tire les ficelles du futur jeu de massacre. Toutes les ficelles, string compris. Malgré les mises en garde du mystérieux intermédiaire Brad Pitt, l’avocat prend conscience, une fois pris dans l’engrenage, qu’il n’a pas les ye-kou pour survivre dans l'game. 
Fais pas d’bizz avec mes négros si tu peux pas les yép
Ma force de frappe est militaire tu parles en coup d’tête balayette
Si tu l’es ap joue pas le gangster dans la street fallait y être
Parsemé de dialogues noirs et désespérés, Cartel, cousin vénéneux de Cogan : killing them softly, balance ses scènes chocs comme des coups d’opinel. Si les décès sont de type vener, une scène de uc’ l’est tout particulièrement : Cameron Diaz décide de littéralement baiser une Ferrari à coups de vagin frotté sur le pare-brise. La meuf a l’Eléphant bleu dans le bas-ventre, tout Bangbros s’incline. 
J'lui ai mis dans l'cul si profond qu'elle veut pas m'lâcher
J'voulais juste ton fion, toi et moi baby ça n'peut pas marcher
J’ai une bad bitch sur ma bite'zère
Cartel brille au second rang qui s’éclipse au premier VOLTAIRE MA GUEULE !!
Sous l’influence de McCarthy, Ridley Scott réalise un anti-film hollywoodien, aussi sec et désarticulé qu’un gringo macchabée. La réussite du film provient de là où il échoue : en sacrifiant le rythme et le suspens, Cartel est une frappe chirurgicale, une descente aux enfers clinique. Aux States, on a parlé d’un suicide commercial, c’est dire. 
J’ai jamais été suicidaire même avec rien dans l’frigidaire
J’préfère niquer des mères sur l’rainté mode paramilitaire
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NOTE : 3 / 5
Je donne une note de 3 Bakel City Cartel, Couilles-de-Bois en porte-jarretelles sur 5 à Cartel (The counselor).


CAPTAIN JACK PHILLIPS

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Je sais pas si vous avez remarqué mais c'est un peu la zone au cinoche en ce moment. Dernièrement, je suis allé voir un vieux film de tarlouze, ça s'appelait Captain Phillips, l'histoire d'un ouin-ouin qui met des quenelles à toute la corne africaine, de la Seine St-Denis à Mogadiscio. Le film mérite même pas une vraie critique, je vais plutôt vous le raconter.
Ça commence en mode partie de pêche mais tu sens direct qu'il va se passer une entourloupe ou un truc du genre. Le mec y reçoit des mails, des sms, limite on lui met des flyers sous ses balais d'essuie-glace, comme quoi y aurait des ratepi qui séviraient sur les côtes cainfri. Lui franchement il prend ça grave au sérieux et tout, il fait des inspections, des exercices surprises, genre : Vous êtes attaqués par des renois armés des kalash, ils s'en prennent à votre bucket, qu'est-ce que vous faites ? Top, vous me rendez les copies dans trois minutes. Bon je te raconte pas tout, mais tu sens que le mec est sur le qui vivra verra.
De là, comme il avait prévu, y a des vieux pirates tout pourris qui se radinent à bord de barques, même toi t'aurais trop honte d'emmener ta princesse faire un tour dessus à Boulogne. Hey les gars, vous savez pas ce que c'est des hors-bords LOL ? Franchement vous faites tieps, moi j'imaginais le truc de bourrin, style Caraïbes Offshore feat Hulk Hogan et tout, mais non juste six pauvres types épais comme s'ils faisaient le ramadan depuis deux ans. Bon c'est pas le genre à voler des recettes des sœurs bigouden mais quand même, pas un cache-oeil, pas une jambe de bois ou un perroquet sur l'épaule, les mecs tu les croises dans la rue même pas tu te dis c'est des pirates tu vois. Franchement, Johnny Deep aurait été plus convaincant.

Bref, là les keums ils tentent d'aborder le tanker mais c'est le gros fail. Alors ils repartent dans leur cachette chouiner un petit coup, et le lendemain ils remettent ça. Bim là ça marche, les gars ils se radinent à quatre sur le radeau de la méduse, et les mecs en face ils ont même pas une petite gatling ou des grenades pour les accueillir, genre ils comptent les arrêter avec des jets d'eau. Trop moisis je vous dis. Alors bref, là c'est la grosse teuf, les pirates ils montent à bord et direct ils prennent le Captain Igloo en otage. Mais le truc c'est qu'ils sympathisent trop, ils se baladent tranquille, tiens vas-y je te fais le tour du proprio, alors là c'est les cuisines, pas mal ta vu c'est Schmidt, je te fais un sandwich ? Et le reste de l'équipage pendant ce temps là éparpille du verre au sol et joue à cache-cache dans la salle des machines. Ma parole, ils se sont pris pour Macaulay Culkin dans Maman, j'ai raté l'avion ou quoi ? Quand je vous dis que c'est des vieilles tarlouzes, c'est sûr y aurait Jason Statham dans le lot, le film il aurait été plié en trente minutes max.
En gros après c'est chiant, ce qui faut savoir c'est que les pirates se tirent avec 30 briques, le Captain Phiphi en guise d'assurance vie et un vieux lifeboat orange fluo qui avance aussi vite qu'une tortue neurasthénique. Quand t'y pense, tu te dis qu'ils auraient mieux fait de se taper quelques dabs, ça aurait été plus rapide et plus rentable. Après ils essaient de rejoindre la Somalie ou Perpignan, je sais plus trop bien, et pendant ce temps là Philou il est à la cool, il continue de faire connaissance. Et sinon, les enfants ça va ? Et ta femme, elle fait toujours des boulettes ?  Les autres eux, ils ont un peu la pression, ils savent que leurs daronnes elles vont grave leur mettre sur la gueule s'ils rentrent pas chez eux à temps pour Plus belle la vie.
Après ça dure des plombes et on s'en touche la bite mais les keums ils ont continuent leur barratin NANANI, tu sais que c'est pas bien de faire ça, NANANA, tu vas aller en enfer sur la tête du Coran, vas y viens on négocie tu me laisses la vie sauve et toi tu crèves. Bref, les mecs ils essaient de faire les gros boss de fin de niveau, sauf qu'ils ont rien dans le calebar alors ils se font buter comme des vieux boloss. Philou lui, il saigne du nez et il a un peu faim alors il rentre chez lui et les amerloques ils sont trop contents de le voir. Fondue aux noirs, the end.
*  *  *
NOTES : 1/5
C'est la piraterie au XXI ème siècle, c'est la suprématie des blancs sur les noirs, c'est la condition humaine en captivité, c'est Jack Sparrow en Somalie, c'est Captain Phillips.

Petit bip up à Michou et Valtu, les boloss des Belles Lettres et les big boss de la littérature pour tous les waloufs. Achète ici leur quinbou, ça vaut à peine plus cher qu'un ciné supplément 3D et sauce blanche chef, et au moins t'es sûr de te taper des barres.

GUILLAUME ET LES GARCONS SOUS LA TABLE

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Guillaume et les garçons à table ! cartonne au cinoche. On parle d’un succès surprise. Ça te surprend toi, la ruée d’un demi-million de tantouzes qui s’amassent dans une salle obscure ? Moi, depuis la balançoire cuir & métal de la Fistinière, plus rien ne m’étonne de la part des gastronomes du chibre...
Un rassemblement à aussi haute teneur sidaïque, j’avais plus vu ça depuis ma dernière mission humanitaire en Afrique noire.
C’était plus un ugc, c’était la backgroom du Titi’s Bar. C’était plus le mk2 Bibliothèque, c’était le carré vip du Raidd Bar.
« ̶  Bonjour, une place pour Guillaume et les garçons.»
« ̶  15 € avec une conso et un accès libre au sous-sol, mon mignon.»
Dans les sots de pop-corn, crois-moi le goût salé c’est pas un hasard.
Bon, alors, il paraît que c’est tordant. Le film a fait marrer les pédés ? Tu m’étonnes, rire ça détend le sphincter et c’est moins reuch que du poppers.
Mais pour peu que t’ais les chromosomes bien en place et le colon à sens unique, tu taperas pas une seule barre devant ce Mrs Doubtfire du lobby gay.
Comme auparavant sur scène, Guillaume Gallienne évoque désormais sur écran son cancer de la virilité. Dans ce témoignage de la pédalerie chronique, Guillaume joue son propre rôle ainsi que celui de sa dar’. Courageux, il a réalisé le film lui-même et laissé Matthieu Delormeau à la prod’.
Putain Gallienne, t’es qui pour faire carrière sur ton Œdipe, un candidat de télé-réalité ?
Le film base sa réussite sur trois pauvres idées de mise en scène sans jamais griller que le véritable problème du film est Gallienne himself, le chiatique bouffeur de couilles, le névrosé jongleur de phallus, l’égocentrique maestro du rimjob. Je n’avais encore jamais vu un mec avec les cordes vocales à l’entrée du trou d’balle.
Un one man show et un film pour te découvrir hétéro, bordel, j’ose même pas imaginer ce que tu nous réserves pour ta coloscopie et le décès de ton clebs.
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NOTE : 0 / 5
Je donne une note de 0 soirée cuir moustache à L’enchanteur sur 5 à Guillaume et les garçons, à table !
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La dédicace à cette raclure de Kevin Elobo qui nous a quémandé cette trikite sur not’ page fb comme il quémande le samedi soir le gland de son meilleur pote : à genoux et la langue pendue. Toi aussi tu veux la trikite d’un film qui parle de ta génération de Sliimy, demande-nous ici, sur fb ou sur twitter, sans oublier d’avaler.

EN SOLITAIRE SANS YOUPORN

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ASBAF s'est procuré en exclu le carnet de bord de François Cluzet, marin en lice pour le Vendée globe dans En solitaire.
« 26/11 : Pour l'instant, ça vogue peinard. Déjà dix jours de voile. Putain, dix jours... Dix jours sans porno, filez-moi un lien bangbros, j'en peux plus de me branler en matant les nuages !
28/ 11 : L'autre jour, j'ai skypé ma meuf Virginie Efira. Je l'ai joué subtil : "Moi je fais le vendée, toi tu me montres tes globes ?" Raté.
30/11 : Putain je suis en iench là, j'ai tenté le tout pour le tout hier sur skype. "Vas-y Virginie, fais-moi vendée !" Comme elle est belge, elle a pas compris...
1/12 : Oh bordel un p'tit arabe s'est planqué à bord de mon boat ! Même 5 m² de territoire français au beau milieu de l'océan, un boukak est capable de l'envahir. Surprenant.
2/12 : Le p'tit rabzouz est vener parce que j'accoste pas en France, bah non connard je fais le tour du monde et la Seine St-Denis n'est pas sur mon escale.
3/12 : Si seulement j'avais recueilli un portos... il m'aurait fait la vaisselle et le ménage, lui !
5/12 : Je partage mes rations alimentaires avec mon immigré sans même un remerciement en retour. Se plaignant de pas manger halouf, Abdoullah a balancé par dessus bord notre unique canoë de sauvetage. J’ai l’impression d’être Hollande sur mon propre bateau… #MLP2017.
20/12 : Le gosse me fait une pneumonie. Je lui donne mes médocs. Hallucinant, même pas encore dans l'hexagone, il a déjà son attestation CMU !
27/12 : OUH YEAAAH ! J’ai recueilli une navigatrice anglaise échouée ! Ce soir, je lui vide 47 jours de foutre macéré dans ses entrailles... Officiel.
28/12 : PUTAIN DE SA RACE ! La rosbif s’est entichée de mon mousse de Casablanca !!! … Bon, mon coup est tombé à l’eau. S’il continue comme ça, le sarrasin devrait emprunter le même chemin.
25/01 : Finalement, je me suis attaché à ce petit fdp. La première place du Vendée nous tend les bras, record à la clef. Pour l’emporter, je dois balancer Benzema junior à la flotte. Je refuse. Si près du but, je contourne la ligne d’arrivée, me disqualifiant ainsi de la course. J’ai peut-être perdu mais mon srab, lui, a tout gagné : Couverture Maladie Universelle, allocations familiales, RSA, aide au logement… Bienvenue en France poto ! »
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NOTE : 1 / 5
Je donne une note de 1 vol de scooter des mers sur 5 à En solitaire.
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La dédicace au Tigre, blog de trikite littéraire, qui nous a supplié cet article sur not’ page fb pour street peser dans le blog game. Si, contrairement à cette tange de Tigrou, t’as déjà compris que les chances de pécho une bibliothécaire augmentent en lisant ASBAF plutôt que Sartre et Racine, quémande-nous une trikite de flim ici, sur not’ facebook ou not’ twitter.


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